Google Linux Le géant Google confirme son intérêt pour l'OSS en finançant l'Open Source Lab de l'université de l'Oregon. Le don n'est pas négligeable puisqu'il s'agit tout de même de 300 000 dollars qui ont été offerts par la firme de Mountain View. En tout le laboratoire aura été financé à hauteur de 750 000 $ par Google. Cet argent sera utilisé par le laboratoire pour faire grandir et supporter plusieurs projets libres.

L'OSL a notamment travaillé sur le lecteur multimédia de l'OLPC, l'outil de monitoring RAIV, le gestionnaire de miroirs web Bouncer, le système de publication Drupal, etc... L'OSL héberge également tout ou partie de projets parmi lesquels Debian, Gnome, KDE, Mozillaline, KernelTrap... la liste complète est disponible sur le site officiel. L'OSL dispose d'autres mécènes populaires : Sun, Mozilla, Intel, IBM, Real et bien d'autres.

Le don de Google sera pris en compte dans un projet plus général, une fondation pour l'université de l'Oregon, qui vise à recueillir 625 millions de dollars. Cet argent est censé renforcer l'économie de la région mais aussi ouvrir de nouvelles opportunités aux étudiants et aider à la recherche. 425 millions auraient déjà été collectés.

Rappelons que Google est en général assez engagé en faveur de l'Open Source. Parmi ses actions les plus visibles, on peut parler de l'hébergement de projets libres, du Google Summer of Code, qui rémunère chaque été plus d'étudiants travaillant sur des projets libres : 1125 cette année pour environ 5 millions de dollars dépensés ou encore l'engagement de la firme dans l'Open Invention Network depuis l'année dernière. Ce dernier est un fonds de propriété intellectuelle d'une nature assez particulière : plusieurs grandes sociétés, dont IBM, Red Hat, Sony ou encore Philips ont décidé de s'allier pour acheter des brevets logiciels et les redistribuer en faveur de GNU/Linux. En gros, toute personne ou société souhaitant utiliser l'un des brevets appartenant au fonds peut le faire gratuitement, moyennant un engagement à ne pas attaquer en justice les projets libres.
Source : BizJournals