Le service, qui permet de passer des appels VoIP, d'échanger des messages et de disposer d'un numéro centralisé, actif aux Etats-Unis, est accusé de de reproduire des fonctionnalités présentes sur l' iPhone, crime de lèse-majesté qui a valu le refus de plusieurs applications.
Pas de raisons claires
Certains y voient la pression sous-jacente du distributeur officiel de l' iPhone aux Etats-Unis, l'opérateur mobile AT&T, comme cause véritable du rejet de l'application. On sait combien la VoIP fait peur aux opérateurs et la culture du contrôle étroit de ce qui peut être fait ou pas sur le réseau est encore forte aux Etats-Unis.
C'est aussi une nouvelle fois la culture du secret chez Apple qui est pointée du doigt, les règles du jeu semblant être relativement malléables et conduisant à des situations où ce qui était autorisé hier se voit interdit aujourd'hui, mais pas forcément pour tout le monde, au risque de décontenancer les développeurs.
Il n'est pas impossible que Google puisse contourner le problème par une version Web, comme il l'a fait pour Google Latitude, tandis que l'application native refusée pourrait se retrouver sur les canaux alternatifs destinés aux appareils jailbreakés, tels le Cydia Store.
L'application Google Voice est d'autre part disponible sur d'autres plates-formes mobiles, comme Android ou Blackberry.
Publié le
par Christian D.


Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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