Le gouvernement devait récemment étudier la possibilité d'interdire ou non les machines à voter utilisées dans quelques communes en France, mais finalement, la réponse n'est pas véritablement celle attendue.

machine à voter  Ainsi, pas question d'interdire ni de forcer l'équipement des communes qui recourent encore au vote traditionnel : les machines à voter seront maintenues en fonction du choix des municipalités, le gouvernement ne souhaitant visiblement pas s'impliquer davantage dans le débat.

Isabelle Attard demandait pourtant l'interdiction du vote électronique pour tous les scrutins électoraux, en prenant exemple sur la Norvège, qui a cessé toute expérimentation dans le domaine au regard des risques remise en question de la sincérité des données récoltées par ces machines.

Néanmoins, pour l'équipe de Bernard Cazeneuve constate qu'il n'y a eu " aucun dysfonctionnement remettant en cause la sincérité du scrutin [...] relevé par l'État ou le juge des élections depuis le début de l'utilisation de ces machines." Malgré tout, le ministère reconnait de " nombreuses critiques exprimées sur l'utilisation des machines à voter."

Des critiques qui restent toutefois sans aucune conséquence et qui n'engagent aucune action du gouvernement, qui préfère ne plus aborder la question. Le ministère de l'Intérieur rappelle ainsi l'existence d'un moratoire en place depuis 2007 qui permet " aux communes équipées de machines à voter de continuer à les utiliser tout en ne délivrant plus d'autorisation supplémentaire à de nouvelles communes qui souhaiteraient y recourir."

Ces machines à voter sont actuellement déployées dans une soixantaine de villes. Pour ce qui est du vote par Internet lors des élections présidentielles, la situation n'a pas changé non plus : les Français établis hors de France n'y auront pas accès.