Les ventes mondiales de mobiles continuent de croître, même si le rythme global tend à se ralentir, et l'on compte toujours plus de nouveaux abonnés ( sur les marchés émergents, essentiellement ) tandis que les applications industrielles du M2M ( Machine to Machine ) poursuivent leur progression.

Cette poussée continue conduit la GSMA ( GSM Association, qui regroupe des centaines d'opérateurs mobiles ) à considérer que le cap des 6 milliards de lignes mobiles dans le monde sera franchi d'ici la fin du mois de novembre 2011, celui des 5 milliards de connexions ayant été franchi en 2010.

Sans grande surprise, la zone Asie-Pacifique, avec ses marchés très dynamiques pour capter de nouveaux abonnés, comme la Chine ou l' Inde, représente à elle seule la moitié de ces connexions. D'ici 2015, elle devrait atteindre 4,1 milliards de lignes mobiles, progressant deux fois plus que l' Europe ou l' Amérique du Nord, et générer 40% du trafic data mobile mondial.


Asie-Pacifique, zone incontournable du développement mobile
La progression est beaucoup plus rapide que ce qui avait été estimé en 2009 ( l'avance est de presque deux ans ) mais les forces en présence y sont énormes. Avec 940 millions d'abonnés mobiles, la Chine seule compte plus d'utilisateurs mobiles que l'Europe et les USA réunis.

La zone Asie-Pacifique est ainsi passée d'un taux de pénétration du mobile de 12% en 2002 à un taux de 78% en 2011 grâce à différentes stratégies initiées par les opérateurs en matière d'investissements, de couverture réseau et de modèles économiques, tandis que la faiblesse des infrastructures fixes a conduit les utilisateurs à privilégier le mobile.

Il reste malgré tout d'immenses réservoirs, la Chine et l' Inde ne possédant des taux de pénétration du mobile que de 60% environ, tandis que d'autres pays asiatiques sont toujours en-dessous de 60%.