Pour l'heure, l'Hadopi n'a officiellement communiqué que sur l'envoi de 70 000 e-mails d'avertissement fin 2010, et d'afficher un objectif de 10 000 envois par jour ouvré au premier semestre 2011. Un objectif qui n'est donc manifestement pas atteint.
Après un premier avertissement et une récidive dans le téléchargement illégal, quelque 3 500 abonnés à Internet ont eu droit à un nouvel avertissement accompagné d'une lettre recommandée. La troisième phase de la réponse graduée, qui consiste à transmettre un dossier au parquet, n'a pas été enclenchée.
Pour autant, des dizaines de personnes en troisième récidive ont été repérées, mais pour la plupart d'entre elles, elles ont fait valoir leur bonne foi. En l'occurrence, leur client P2P permettait le partage de fichiers certes illégaux mais rapatriés il y a déjà plusieurs années.
Conseil de l'Hadopi qui affirme ne pas avoir trouvé de " téléchargeurs forcenés " : " ils devraient vider de leur ordinateur les fichiers téléchargés illégalement ". La Hadopi, qui soigne sa communication, veut donc paraître plutôt clémente et pédagogique.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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