Après une première étude publiée en début et présentée à l'occasion du Midem, l'Hadopi continue son tour d'horizon afin notamment d'essayer de palper les effets de son action de lutte contre le téléchargement illégal.

Cette deuxième étude a été réalisée en ligne du 23 mars au 1er avril 2011 auprès de 1 500 internautes français âgés de 15 ans et plus. Elle n'est pas encore disponible sur le site de l'Hadopi, mais Le Figaro en a eu la primeur et titre : " 50 % des internautes avertis ont arrêté de pirater ".

A priori, un effet dissuasif de la réponse graduée qui est entrée en deuxième phase au mois de février avec les premiers envois de lettres recommandées. À relativiser toutefois puisque ces 50 % portent sur les seulement 7 % des personnes interrogées qui ont indiqué avoir reçu ( ou un membre de leur entourage proche ) un avertissement ( premier ou deuxième ). L'autre moitié de ces 7 % a adapté sa consommation illégale, sans toutefois l'abandonner.

De manière générale, 41 % des sondés déclarent que l'Hadopi les incite à changer leurs habitudes de consommation sur Internet de contenus numériques. C'est plus que lors de la première étude où ils étaient 25 %. Et il faut aller chercher dans ces 41 % et parmi les 93 % qui ont déclaré qu'ils téléchargeaient illégalement ( ouf... ), pour souligner que 38 % d'entre eux affirment avoir mis un terme définitif à leur consommation illégale.

Pour 50 % des sondés, la mise en place de l'Hadopi est considérée comme une bonne initiative.