tf1-logo.jpg L'affaire révélée par Libération ( voir notre actualité ) a sans grande surprise généré un buzz Internet  que les protagonistes pointés du doigt tentent de dégonfler au plus vite. La ministre de la Culture semble tout d'abord se laver les mains de toute cette affaire, affirmant " n'avoir jamais contacté la direction de TF1 pour s'immiscer dans la politique de gestion du personnel de la chaîne ". Reste que l'e-mail qui a trahi Jérôme Bourreau-Guggenheim a bien été transmis à la direction du Groupe TF1 par quelqu'un au ministère.

Le Groupe TF1 a pour sa part rappelé son attachement à la défense des droits d'auteur et à la lutte contre le piratage des œuvres, précisant avoir " toujours manifesté une position de soutien au projet de loi Création et Internet pour mettre en place un système de réponse graduée contre le piratage ".

Selon le Groupe TF1, Bourreau-Guggenheim a exprimé " publiquement " et à " plusieurs reprises " des " prises de position particulièrement radicales ", en sa qualité de Responsable du pôle innovation Web de TF1. Ces prises de positions sont présentées par TF1 comme " contraires aux déclarations officielles du groupe TF1, notoirement en faveur de cette loi ", et " incompatibles avec ses responsabilités au sein d'e-TF1, filiale du groupe en charge, également, de la lutte contre le piratage sur Internet ".