Google a enfin dévoilé une partie de sa stratégie mobile à long terme en annonçant la plate-forme open-source Android et le soutien d'un nouveau groupement industriel, l' Open Handset Alliance, ayant attiré nombre de membres éminents de l'industrie mobile.

Pour démontrer les capacités de son système Android et convaincre les sociétés, Google a fait construire cinq prototypes, parmi lesquels le HTC Dream, un terminal mobile qui n'a pas grand-chose à envier à l' iPhone, selon le journal Forbes.

L'appareil mesure 127 x 76 mm, dispose d'un écran tactile rectangulaire qui a la particularité de réagir différemment selon le temps de pression, élargissant la zone de contrôle. Plus intéressant encore, cet écran pivote par un mécanisme de charnière, passe en mode paysage et dévoile alors un clavier complet.

Le HTC Dream assure les fonctions de base : messagerie, consultation de documents, mais aussi accès à Youtube via des icônes dédiées. Les applications lancées restent en mémoire, à la manière du système Windows Mobile pour être accessibles immédiatement en cas de nouvel événement. Le navigateur intégré est également capable de découper les gros fichiers (comme des vidéos ) pour raccourcir leur temps d'accès.

Google htc dream

HTC Dream (Credit . Engadget)

Des terminaux sous Android pour tous les usages
Ce terminal pourrait faire partie des terminaux commercialisés à partir du second semestre 2008 car il est emblématique de ce qu'il sera possible de réaliser avec la plate-forme Android lancée par Google. Mais HTC ne compte pas en rester là et promet, par la voix de son président Peter Chou d'autres formes pour tous les usages, personnels comme professionnels.

Le dirigeant d' HTC explique qu'il privilégiera des terminaux pour chaque type d'utilisation et non une machine à tout faire. D'autre part, l'accent est mis sur l'accès à l'Internet mobile, qui sera à la base du succès du modèle publicitaire de Google, transposé à l'univers des téléphones portables.

Il convient donc de créer la meilleure expérience utilisateur possible pour inciter les consommateurs à interagir avec les applications mobiles de Google et permettre de générer des revenus. Le géant de la recherche sera le maître d'oeuvre de la plate-forme, insufflant les grandes orientations et pilotant les développements de mobiles.

Ce qui manquait peut-être encore à Linux Mobile, c'était cette direction forte et ce soutien d'une grosse société, comme le font Microsoft pour Windows Mobile, Nokia pour Symbian OS ou Research in Motion pour BlackBerry OS.
Source : Forbes