En 2017, l'entreprise de cybersécurité Kaspersky (anciennement Kaspersky Lab) a dû faire face à des allégations américaines de liens entre certains de ses responsables et des agences gouvernementales russes. Jusqu'à interdire la présence de ses solutions de sécurité dans les agences fédérales américaines, par crainte de cyberespionnage.

Pour démonter qu'il n'avait rien à cacher, Kaspersky avait lancé une Initiative Globale de Transparence avec plusieurs mesures phares, dont le transfert du cœur de son infrastructure de la Russie vers la Suisse, et avec un centre pour permettre l'examen du code source de ses outils.

Cette semaine, Kaspersky a annoncé avoir terminé la relocalisation en Suisse de ses activités d'exploitation et de stockage de données. Cela englobe les données de ses clients en Europe, aux États-Unis, au Canada, ainsi que de plusieurs pays d'Asie-Pacifique.

Deux datacenters ont été ouverts à Zurich. " Les données sont transmises au réseau Kaspersky Security Network qui effectue une analyse automatisée des malwares détectés. "

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Bientôt cinq centres de transparence

Pour des évaluations indépendantes de son code source, Kaspersky ajoute qu'un cinquième centre de transparence sera opérationnel en 2021 au Canada. Hormis en Suisse, il existe de tels centres en Espagne, au Brésil et en Malaisie.

" En ouvrant ces centres, Kaspersky fait un grand pas vers une transparence totale de ses technologies de protection, de son infrastructure et de ses pratiques de traitement des données. "