Kazaa C'est via KaZaA que Jammie Thomas-Rasset et Joel Tenenbaum ont téléchargé illégalement et partagé des titres musicaux. Soit respectivement 24 et une trentaine pour lesquels ils encourent des dommages-intérêts de 54 000 et 675 000 dollars... du moins pour le moment.

Mais si KaZaA a un passé parfois sulfureux attaché à la technologie P2P, c'est via le streaming qu'il tente d'opérer un retour.

KaZaA essaie de renaître de ses cendres depuis 2009 après plusieurs accords signés avec l'industrie du disque. La voie du streaming a donc été choisie avec une nouvelle étape franchie la semaine dernière.

Aux États-Unis, KaZaA propose un service d'abonnement ( 9,99 $ par mois ) dorénavant disponible à travers une application mobile que l'on retrouve sur l'App Store d'Apple ( iOS ). KaZaA prend ainsi le même chemin qu'une autre gloire d'antan du P2P et tout autant décriée : Napster.

Le problème pour KaZaA et Napster est que d'autres services n'ont pas attendu qu'ils soldent leurs rixes du passé pour se lancer et offrir peu ou prou la même chose via le streaming.

Pour beaucoup, KaZaA et Napster ont réveillé l'industrie du disque, l'ont obligée à chercher et accepter de nouveaux modes de distribution. Mais ils ne font dorénavant plus figure de poil à gratter.