
Depuis ses débuts tumultueux en mai 2006, ce dernier n'a cessé de faire l'objet d'aménagements divers apparaissant au grès de ses versions successives à la demande de la Justice, saisie notamment par Carrefour (voir notre actualité). Néanmoins, sa troisième mouture datant de février 2007 ne remporte toujours pas l'adhésion des " comparés ", l'accusant de publicité comparative illicite.
Si l'affaire doit maintenant se régler en appel, Carrefour semble avoir d'ores et déjà pris les devants et a décidé selon Le Figaro, de tout simplement interdire physiquement l'accès aux enquêteurs à la solde de Leclerc venus relever les prix afin d'alimenter ledit comparateur.
Publicité gratuite pour Carrefour
Une trop belle occasion pour Leclerc qui a mis en scène cet épisode dans une campagne publicitaire plutôt agressive sous forme de devinette à la réponse toute trouvée : Quel est le distributeur qui prétend être le moins cher, mais qui refuse de comparer ses prix ?
Dans la foulée, un texte vient d'être publié en pleine page d'accueil de QuiEstLeMoinsCher : " Les enquêteurs chargés de relever les prix se sont vus interdire l'accès dans la plupart des magasins Carrefour visités entre le 9 mai et le 25 mai 2007 (77% de refus). Les enquêteurs n'ont eu accès qu'à 15 magasins Carrefour, ce qui rend malheureusement non significative toute comparaison de prix entre Carrefour et une autre enseigne, à la différence des autres enseignes pour lesquelles les refus d’accès à quelques magasins ne remettent pas en cause toute comparaison de prix. "