Elle espère en retirer 2,76 milliards de yuans ( environ 280 millions d'euros ) pour libérer de l'argent frais qui servira à alimenter des start-up chinoises et pour réduire l'importance du contrôle de l' Etat dans le fabricant d'ordinateurs.
Le Financial Times rapporte que Liu Chuanzhi, co-fondateur de Lenovo et président de Legend, avait été nommé il y a peu à la tête du conseil d'administration de Lenovo en vue de relancer le groupe, alors en perte de vitesse.
Un désengagement sous contrôle
Le dernier bilan financier de Lenovo, sans être extraordinaire, a tout de même favorablement surpris les analystes, grâce à l'aide économique du gouvernement et à un plan de restructuration pour faire face à la baisse de la demande du côté des ordinateurs professionnels.
La réduction de la participation de l' Académie des Sciences n'est pas réellement une surprise. Elle avait déjà annoncé un plan de désengagement progressif dans les différentes filiales soutenues, qui doit faire passer son contrôle à environ 35% de celles-ci.
En vendant 29% de sa participation actuelle, elle conservera un contrôle de 36% sur Legend, ce qui maintient son rôle d'actionnaire principal. Mais elle pose des conditions pour l'acheteur potentiel : celui-ci doit disposer d'un capital d'au moins 4 milliards de yuans ( 410 millions d'euros ), être présent sur le marché depuis au moins 20 ans et s'engager à conserver ses parts pendant cinq ans, sans chercher à imposer de changement dans l'équipe de direction et de stratégie globale durant ce délai.
Publié le
par Christian D.

Source :
Financial Times

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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