Sur la période, le chiffre d'affaires du groupe a atteint les 475,6 millions d'euros, alors que les analystes financiers tablaient plutôt sur 528,8 millions d'euros. Pareil pour le bénéfice net, qui chute de 70 % à 30,3 millions d'euros, alors que les analystes attendaient plutôt 57,6 millions.
Les analystes ne s'attendent à guère mieux au cours des prochains trimestres à venir avec des consommateurs qui continueront de surveiller leurs dépenses. Ce que confirme d'ailleurs Gerald P. Quindlen, en évoquant déjà l'exercice en cours qui se termine fin mars : " Toutes les indications pointant vers une dégradation de l'environnement des ventes au détail les prochains mois, le chiffre d'affaires et le bénéfice devraient reculer au moins autant qu'au troisième. "
À la suite de la publication de ces résultats et ces prévisions peu optimistes, le titre Logitech plongeait de 9,1 % pour passer en dessous de la barre des 9 euros.
À noter également qu'un plan social, comme on entend souvent parler en temps de crise, a déjà été engagé. Il devrait se solder par 550, voire 600 suppressions de postes.
Les temps sont relativement durs pour Logitech. De là à remettre sur le tapis un éventuel rachat pour le numéro des logiciels, il n'y a qu'un pas que certains sites spécialisés dans les rumeurs n'hésiteront probablement pas à franchir. Et ce, même si la rumeur avait été démentie pour le groupe suisse.