Logo nokia L'une des technologies à l'étude pour remplacer à moyen terme les réseaux 3G a subi avec succès une série d'essais techniques menés par Nokia au sein de la LSTI ( LTE/SAE Trial Initiative ), le groupe de promotion de LTE ( Long Term Evolution ) fondé au mois de mai et comprenant parmi ses membres fondateurs Alcatel-Lucent, Ericsson, Orange, Nokia et Nokia Siemens Networks, Nortel, T-Mobile et Vodafone.

Ces premiers tests confirment la capacité de cette technologie à fournir de très hauts débits mobiles dans des contextes fixes et de mobilité. Selon la définition du 3GPP ( 3rd Generation Partnership Project ), LTE doit être en mesure de fournir des débits descendants de 100 Mbps et montants de 50 Mbps.


Des avancées, mais des questions subsistent
Cette technologie doit permettre d'optimiser l'utilisation du spectre, de réduire les coûts de fonctionnement pour les opérateurs et d'offrir des temps de latence réduits ainsi que du très haut débit pour les utilisateurs. Les perspectives de LTE ont attiré de nouveaux membres dans l'Initiative, comme China Mobile, Huawei, LG, NTT DoCoMo, Samsung, Signalion, Telecom Italia et ZTE.

Si les résultats sont encourageants et permettent d'envisager un lancement commercial pour 2010, tous les obstacles techniques ne sont pas levés et parmi ceux-ci l'allocation des ressources spectrales. Selon l' ITU-R ( International Telecommunications Union - groupe Radiocommunications ), il faudra trouver 1 GHz supplémentaire, en plus du spectre déjà attribué aux télécommunications mobiles, pour répondre aux besoins.

Une portion de celui-ci pourrait être récupéré à partir du dividende numérique de la bande UHF, ces fréquences qui seront libérées par le passage de la télévision analogique à numérique. Cette question d'attribution fait l'objet de discussions à la World Radiocommunication Conference 2007 qui se tient à Genève jusqu'au 16 novembre prochain.