
Le prix élevé des terminaux et la crise économique mondiale sont cités comme causes probables de ce fort ralentissement des ventes. La politique des opérateurs nippons consistant à proposer des abonnements attractifs mais en subventionnant moins les téléphones portables à l'achat a peut-être trouvé ici ses limites.
Vers la consolidation du marché
La faiblesse des ventes de ses mobiles a incité le leader mondial Nokia à se retirer du marché traditionnel japonais pour se concentrer uniquement sur des modèles de luxe associés à la possibilité d'un fonctionnement en tant qu'opérateur mobile virtuel, afin de fournir des services spécifiques, comme une conciergerie accessible à tout moment.
Il apparaît désormais que les fabricants japonais de mobiles, qui se sont principalement repliés sur leur seul marché local, vont devoir se préparer à se rapprocher s'ils ne veulent pas courir le risque de disparaître complètement du marché.
Celui-ci est par ailleurs très spécifique, ce qui ne facilite pas l'entrée et le maintien de fabricants non-japonais. D'autre part, il va devenir difficile pour les opérateurs de maintenir leur modèle économique si la demande en terminaux ne suit plus.
Source :
Reuters