Au cours de son deuxième trimestre fiscal, qui s'est terminé le 31 décembre dernier, Microsoft a réalisé un chiffre d'affaires de 16,63 milliards de dollars, en hausse de 2% par rapport à l'an dernier, mais moins que ce qu'espérait la société, tandis que le bénéfice net a dévissé de 11%, à 4,17 milliards de dollars.

La demande mondiale plus faible en ordinateurs et le succès des netbooks, à partir desquels les revenus sont moins conséquents pour la société, ont porté un coup aux bénéfices du groupe même si  d'autres secteurs se sont bien comportés, comme la branche Divertissement qui a vu s'écouler 6 millions de consoles Xbox 360 durant le trimestre.

D'autre part, Microsoft a fait une série d'annonces importantes en fin d'année, parmi lesquelles Windows Seven et Windows Azure, qui préparent le terrain pour la suite des événements. Steve Ballmer reste toutefois prudent en constatant que Microsoft n'est pas protégée contre les effets de la crise et qu'il faut donc continuer de réduire les coûts et d'investir sur des projets à moyen terme.


5.000 postes supprimés chez Microsoft
Mais pour gérer les coûts, c'est un plan de suppression de 5.000 emplois qui est annoncé, soit 5% des effectifs. Le sujet était dans l'air depuis quelques jours et la publication des résultats financiers en a confirmé les grandes lignes.

Microsoft, qui avait plutôt tendance à embaucher jusqu'à présent, cherche donc à économiser jusqu'à 1,5 milliard de dollars dans cette restructuration qui s'étalera sur 18 mois mais commence avec le départ immédiat de 1.400 employés, tandis que des coupes seront effectuées dans les dépenses liées aux transports et sur les primes à venir.
Si la société reste solide, les perspectives à venir restent très floues et personne ne se risque à faire des prévisions pour le trimestre en cours. Cette incertitude et les mauvaises nouvelles de la journée ont fait reculer le titre en bourse de plus de 7%.