Mitsubishi logo Après le groupe Sanyo qui s'est séparé de sa branche téléphonie mobile au profit de Kyocera, c'est au tour d'un autre groupe japonais, Mitsubishi Electric, d'en faire autant. Celui-ci, qui n'était plus présent que sur son marché local, estime que ce secteur n'est plus stratégique pour lui et souhaite en redistribuer les ressources vers d'autres branches d'activité.

Mitsubishi fabriquait des téléphones depuis 1983, d'abord sous forme de téléphones de voiture puis en tant que fabricant de téléphones mobiles. Mais la concurrence grandissante sur ce marché a contraint le groupe japonais à se replier sur son seul marché national.


Recentrage stratégique

La pression des cinq principaux fabricants mondiaux est devenue telle qu'il n'est plus possible d'espérer faire progresser cette activité, qui représente 2,1 millions de terminaux et une valeur de 100 milliards de yen ( 640 millions d'euros ) pour l'année fiscale 2008 ( qui se terminera au 31 mars prochain ).

Les 600 employés seront redéployés dans les autres branches d'activité du groupe, notamment les équipements de télécommunications pour les réseaux NGN ( Next Generation Networks ) et les stations de base mobiles.

Mitsubishi Electric maintiendra ses relations avec NTT DoCoMo, son principal client, ainsi que l'activité de certaines de ses filiales de revente de téléphones portables.