La NASA avait des révélations d'envergure à faire concernant la planète Mars, et au cours d'une conférence, elle a dressé le bilan des analyses de la sonde Maven en orbite autour de la planète depuis plus d'un an.

L'agence spatiale américaine a ainsi déclaré que l'atmosphère dense propre au passé de Mars, qui lui permettait entre autres de proposer de l'eau sous forme liquide, s'était évaporée dans l'espace. Et ce seraient les vents solaires qui seraient à l'origine du phénomène, amenant à l'évaporation de 99% de l'air de la planète. Mars aurait rapidement perdu son champ magnétique protecteur et laissé sa surface exposée aux radiations solaires.

Mission Mars Inde

La planète elle-même, de par sa faible gravité, aurait facilité l'échappement des gaz les plus légers. Sans atmosphère dense et avec une pression limitée, la glace présente sur Mars s'évapore à l'état gazeux sans passer par l'état liquide, ce qui explique aussi la disparition des vastes océans dont on suppose l'existence à une époque lointaine sur la planète.

Cela explique également pourquoi on a pu découvrir de l'eau liquide sur Mars uniquement sous la forme de saumure saturée en sel. On estime ainsi que Mars aurait pu disposer d'une atmosphère suffisamment dense à maintenir des températures élevées à sa surface, permettant le maintien de vastes océans, mais cela se passait il y a 4 milliards d'années. En outre, la NASA indique ne pas être en mesure de dire si ces océans et toute cette eau sont restés suffisamment longtemps en place pour permettre le développement d'une forme de vie.

  

Selon Maven, les vents solaires emporteraient avec eux 100 grammes d'atmosphère de Mars par seconde. Des quantités qui paraissent faibles, mais qui, étalées sur des millions d'années, ont une conséquence tragique sur le développement de la planète. En outre, lors des éruptions solaires, cette érosion est multipliée, et gardons à l'esprit que pendant sa jeunesse, notre soleil était beaucoup plus actif qu'aujourd'hui.

Sans un champ magnétique suffisamment puissant comme elle en dispose, notre Terre serait soumise au même sort que Mars.