Logo Nec Les grands groupes d'électronique japonais sont particulièrement affectés par la crise et beaucoup d'entre eux ont commencé à se réorganiser et à supprimer des emplois. Le groupe NEC, présent sur de multiples secteurs, cherche ainsi les moyens d'équilibrer ses pertes.

Un rapprochement avec un autre groupe japonais en difficulté, Toshiba, est évoqué pour tenter de relancer la branche des semiconducteurs, de même qu'une fusion d'une partie des activités avec un autre japonais, Fujitsu.

Si ces recherches de solutions ne sont pas confirmées par les intéressés, elles soulignent toutefois la fébrilité qui s'est emparée des industriels japonais, soucieux de trouver des moyens de résister à un contexte économique qui les frappent durement.


NEC quitte le marché du PC d'entreprise en Europe
C'est dans ce climat instable que NEC vient d'annoncer l'abandon de la fabrication d'ordinateurs pour les entreprises en Europe, justifiant ce mouvement par une baisse de la demande et un concurrence trop forte sur les prix.

L'usine française de Puteaux est directement impactée par cette décision puisque c'est là qu'étaient produits 400.000 ordinateurs par an. Si elle continuera à fabriquer des serveurs et des équipements, l'arrêt de production va entraîner le départ de 420 personnes d'ici mi-2009.

Après avoir quitté les Etats-Unis, le groupe japonais se retire d' Europe sur ce segment, pour ne conserver cette activité que du côté de l' Asie du Sud-Est. NEC prévoit pour l'année fiscale en cours ( qui se terminera au 31 mars ) une perte de l'ordre de 2,4 milliards d'euros.

Il a annoncé la semaine dernière vouloir supprimer 20.000 postes sur son effectif de 150.000 employés d'ici 2010.