Début 2010, le fabricant finlandais a mis fin à ses nomenclatures de mobiles à 4 chiffres ou à une lettre / 2 chiffres ( Nokia N97... ) pour passer à un système une lettre / un chiffre, la première désignant le programme spécifique du mobile ( multimédia, réseaux sociaux, polyvalent... ) et le second le rang dans la gamme ( 1 étant l'entrée de gamme et 9 le haut de gamme ).

Les premiers smartphones Symbian^3 ont hérité de cette nouvelle façon de nommer les terminaux, à l'image du Nokia N8 ( multimédia et haut de gamme ), du Nokia E7 ( entreprise et haut de gamme ) ou Nokia C6 ( polyvalent, milieu de gamme ).

Mais ce système a vite généré des confusions et des problèmes. D'abord parce que les terminaux ne sont pas forcément utilisés strictement dans le cadre prédéfini. Un Nokia E7, dédié aux professionnels et à la productivité, peut faire le bonheur d'un amateur de réseaux sociaux grâce à sa combinaison écran tactile et clavier physique complet logé sous l'écran.


Trois chiffres pour tout exprimer
Nokia 500 01 Ensuite, deux terminaux avec le même numéro, comme Nokia C7 et X7, et même avec des numéros dérivés, comme C3 et C3-01, se révèlent être très différents les uns des autres, avec notamment un coût différent.

Tout en possédant tous deux le même positionnement dans leur gamme respective, un Nokia C7 et un Nokia E7 n'ont pas le même coût ni les mêmes fonctionnalités. D'où un retour aux fondamentaux, avec un système à trois chiffres qui sera d'autant plus élevé que l'appareil sera haut en gamme.

Le premier chiffre reprend l'idée de progression ( un Nokia 1xx est un terminal d'entrée de gamme tandis qu'un Nokia 9xx sera un modèle haut de gamme ) et les deux chiffres suivants spécifient le modèle.

Le Nokia 500, qui vient d'être annoncé, se positionne donc comme un smartphone Symbian^3 de millieu de gamme. Le système y perd la notion de plage d'utilisation du mobile mais la numérotation sera plus cohérente pour l'ensemble de la gamme des terminaux Nokia.