Comes with Music 01 Mi-avril, un analyste du cabinet Music Ally avait affirmé que l'offre de téléchargement illimité de musique Comes With Music, accompagnant l'achat de certains terminaux Nokia, avait affirmé que le service avait fort peu séduit le public britannique, indiquant qu'il n'avait séduit que 23.000 utilisateurs depuis le mois d'octobre 2008.

Dans un entretien accordé au journal The Telegraph, Len Pryor, vice-président de la division Nokia Music, est revenu sur ce lancement. Rappelant que le Royaume-Uni est le premier marché sur lequel Comes With Music a été lancé, et qui fait donc un peu figure de laboratoire expérimental, il a indiqué que Nokia était " satisfait " de l'accueil reçu pour cette offre.


Des facteurs limitants au lancement

Dans le même temps, il a souligné que le fabricant finlandais avait " beaucoup appris ce cette expérience ", confirmant implicitement quelques erreurs stratégiques, comme le choix des terminaux. Au lancement de Comes with Music au Royaume-Uni, Nokia n'avait que les modèles Nokia 5310 XpressMusic et Nokia N95 8 Go à proposer, des terminaux qui avaient déjà un certain âge...

" On ne peut pas dire que ce fut quelque chose qui nous a aidés au Royaume-Uni à ce moment là. Mais nous en avons tiré les conséquences et les lancements suivants dans les autres pays, avec le Nokia 5800, ont très bien démarré ", a-t-il indiqué.

Len Pryor a également reconnu qu'il aurait mieux valu disposer de plusieurs distributeurs, et pas uniquement de Carphone Warehouse, pour faciliter l'adoption du service. Pour autant, le service Comes With Music est bien ancré dans la stratégie de Nokia.

Il note d'ailleurs une particularité étonnante sur le marché anglais. Les utilisateurs téléchargent 200 à 300 titres durant les premiers mois mais, alors que 90% des ventes sur le Nokia Music Store concernent des nouveautés, avec l'offre Comes With Music, ce sont les titres plus anciens qui sont largement téléchargés, les nouveautés ne représentant que 10% du choix des utilisateurs.

Len Pryor l'explique par le fait que les utilisateurs prennent plaisir à redécouvrir sans restrictions les discographies des groupes qui ont fait l'histoire de la musique. Une touche d'optimisme destinée à l'industrie du disque ?

Source : The Telegraph