Nokia siemens networks logo Les solutions d'améliorations écologiques sont à la mode dans les entreprises et l'équipementier Nokia Siemens Networks ne déroge pas à la règle en se proposant de réduire significativement la consommation énergétiques des stations-relais, qui constituent l'une des ressources les plus gourmandes des réseaux mobiles.

Un autre équipementier, Ericsson, a proposé il y a quelques mois le concept Tower Tube, qui se propose déjà de réduire la consommation d'énergie de 40% et d'en diminuer l'impact écologique. Mais Nokia Siemens Networks veut faire mieux et réduire la facture d'énergie de 70%.

Pour y parvenir, quatre axes sont évoqués : moins de stations-relais déployées, réduction du besoin de ventilation des équipements, utilisation des dernières technologies disponibles et optimisation de l'accès radio.

" En proposant des produits optimisés au niveau logiciel et matériel, nous pouvons réduire l'impact environnemental des stations-relais tout en réduisant les coûts pour les opérateurs ", indique Ari Lehtoranta, à la tête de la division Radio Access de Nokia Siemens Networks.


Rationaliser le fonctionnement, c'est possible
Avec moins de stations-relais en service mais une utilisation et un déploiement repensé, il est possible d'obtenir une couverture réseau satisfaisante mais consommant beaucoup moins d'énergie. C'est ce que propose l'équipementier, avec des solutions pouvant compléter des stations-relais déjà en place ou capables d'exploiter de nouveaux sites grâce à leurs faibles dimensions et leur moindre encombrement.

D'autre part, les équipements sont généralement maintenus à une température de 25°C, ce qui demande des systèmes de ventilation puissants. L'équipementier estime qu'en fixant la température à 40°C, il est possible de réaliser 30% d'économie d'énergie.

D'autre part, Nokia Siemens Networks propose un certain nombre d'améliorations dans la gestion des stations-relais, comme un fonctionnement adapté à la charge du réseau en fonction du moment de la journée, comme une sorte de mode économique nocturne.

Par ces différents moyens, l'équipementier espère participer à l'effort écologique général et jouer sur le rendement énergétique et l'impact environnemental plutôt que sur la puissance et les performances brutes.