Lancé en 2013, le Plan France Très Haut Débit représente un investissement de 20 milliards d'euros avec pour objectif de couvrir l'intégralité du territoire national en très haut débit d'ici 2022. Cet investissement est partagé entre les opérateurs privés, les collectivités territoriales et l'État.

fibre-optique Pour les opérateurs privés, c'est un investissement de 6 à 7 milliards d'euros pour couvrir 55 % de la population et 3 600 communes (dans les zones les plus denses). Les collectivités, l'État et la Commission européenne investissent 13 à 14 milliards d'euros, dont sous la forme de subventions. La participation de l'État est de 3,3 milliards d'euros.

La Commission européenne indique aujourd'hui que ce plan est " compatible avec les règles de l'Union européenne en matière d'aides d'État " et qu'il ne fausse pas la concurrence. Un point de crispation concernait la modernisation du réseau cuivre existant et exploité par Orange, lorsque la fibre optique n'est pas déployée.

" Orange est tenu de fournir un accès de gros totalement ouvert aux prix fixés par l'Arcep. Cela permettra à ses concurrents de livrer une concurrence effective ", écrit la Commission européenne.

D'ici la fin de cette année, 50 % de la population en France devrait être couverte par une connexion au très haut débit qui est synonyme de débit descendant supérieur à 30 Mbps. Si la fibre optique est largement mise en avant, ce ne sera pas le cas pour tout le monde. La modernisation du réseau ADSL et les technologies hertziennes (satellite, 4G-LTE) sont aussi prises en compte.