Cette taxe devait entrer en vigueur au 1er juillet prochain. Elle portait sur une ponction à hauteur de 1 % sur les achats de publicité en ligne. Dépositaire de l'amendement adopté vendredi dernier, la députée UMP Laure de la Raudière a dénoncé une " fausse bonne idée ", rappelant que ladite taxe ne concernait que " tout preneur de services de publicité en ligne, assujetti à la TVA et établi en France ".
Autrement dit, seuls les annonceurs établis en France auraient dû s'acquitter de la taxe. Outre le risque d'une délocalisation, celui de finalement se tromper de cible, car c'est bien évidemment des sociétés établies à l'étranger comme Google qui étaient initialement visées.
Plusieurs associations avaient marqué une ferme opposition à cette taxe sur la publicité en ligne, l'accusant de freiner le développement de l'Internet en France. La question est toutefois encore loin d'être réglée et refera vraisemblablement surface sous une autre forme.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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