Qualcomm logo Les réseaux cellulaires pourraient jouer un rôle de premier plan dans le contrôle et le pilotage des drones, qu'ils soient de livraison ou de service. La couverture, les débits possibles et les temps de latence de plus en plus réduits sont autant de paramètres qui pourraient permettre de véhiculer des informations et des commandes de vol bien au-delà du seul champ de vision de l'opérateur.

Le groupe Qualcomm, spécialiste des puces de communication sans fil, des modems et des plates-formes hardware mobiles, vient d'annoncer une expérimentation de pilotage de drones par l'intermédiaire du réseau commercial 4G LTE de l'opérateur AT&T.

Il s'agira d'évaluer différents paramètres associés aux réseaux mobiles et au maintien de la liaison avec les drones, ainsi que le comportement et la réactivité de ces derniers aux commandes envoyées depuis le réseau cellulaire, notamment en cas de changement de cellule.

drone SnapDragon Flight Ce projet permettra de recueillir de précieuses données qui pourront servir à développer des offres commerciales et de services (maintenance, par exemple) et de préparer les optimisations spécifiques nécessaires à l'exploitation des drones par réseaux cellulaires.

Ces premiers tests menés en 4G LTE serviront aussi de point de départ pour un usage des drones via les futurs réseaux 5G qui offriront encore plus de débit mais aussi des temps de latence très courts, autorisant des réponses quasi-immédiates aux instructions, facilitant le pilotage BVLOS (Beyond Visual Line of Sight) qui reste actuellement interdit aux Etats-Unis, hors applications spécifiques et dérogations.

Sans surprise, c'est la plate-forme de référence SnapDragon Flight qui sera uitilisée pour cet essai qui sera réalisé durant le mois de septembre sur le campus de Qualcomm à San Diego, dans un environnement de test simulant différentes conditions urbaines et rurales et ayant reçu l'agrément de la FAA (Federal Aviation Administration).