Qualcomm logo Avec l'essor de la puissance des processeurs d'applications pour smartphones et les évolutions des interfaces utilisateurs, la reconnaissance de gestes ou de visage devient un élément à intégrer dans les plates-formes des fondeurs.

Texas Instruments communique sur ce sujet depuis 2009 avec sa plate-forme OMAP4 qui intègre déjà des possibilités de reconnaissance gestuelle pouvant servir de base à de nouveaux types d'interface. L'exemple revenant régulièrement est celui qui permettrait de tourner les pages d'un livre numérique d'un simple geste du doigt devant l'APN en façade du téléphone, sans avoir à toucher l'écran.

La nouvelle famille OMAP5 poursuit ces développements, TI ayant introduit la notion d'expériences Me-D pour qualifier ces nouvelles interactions ( avec la 3D ou la projection interactive ). Mais la reconnaissance gestuelle n'est pas l'apanage du fondeur texan et d'autres préparent son intégration dans leurs plates-formes.


Les brevets de GestureTek chez Qualcomm

C'est le cas de Qualcomm, concurrent californien de TI, qui vient d'annoncer l'acquisition de certains brevets de GestureTek, une société spécialisée entre autres dans la reconnaissance des gestes pour déclencher des interactions sur écran ou panneau publicitaire.

Ce rachat permet de mettre la main sur une précieuse propriété intellectuelle ( et qui gagne en valeur à mesure que les procès pour violation de brevets mobiles s'accumulent ), avec une technologie qui sera embarquée dans la génération actuelle et la prochaine famille de processeurs d'applications  SnapDragon.

GestureTek conserve de son côté le contrôle sur son activité de contrôle gestuel pour applications professionnelles comme l'affichage public et la signalisation numérique. Qualcomm mettra en avant cette fonctionnalité auprès des fabricants de smartphones et tablettes pour pousser à la démocratisation d'interfaces non plus seulement tactiles mais offrant certains contrôles par les gestes ( ce qu'on appelle les interfaces naturelles ).