Qualcomm logo Le fondeur américain Qualcomm a-t-il imposé des droits de licence trop élevés sur ses technologies mobiles 2G et 3G en Europe ? C'est en tout cas ce que lui reproche depuis deux ans un groupe d'acteurs industriels composé d' Ericsson, Nokia, NEC, Texas Instruments, Broadcom et Panasonic, qui a porté l'affaire devant la Commission européenne.

Si la procédure d'investigation intervient dans le temps légal de la procédure, elle arrive également juste après l'affaire Microsoft, pour une même question d'abus de position dominante. La Commission européenne a indiqué qu'elle mènerait une enquête en profondeur, qui pourrait durer des mois voire des années.


Une investigation qui s'annonce longue et compliquée
Du côté de Qualcomm, on minimise le mouvement en soulignant que rien n'indique l'existence pour le moment de violations éventuelles. " Nous sommes satisfaits de constater que la Commission a décidé de faire avancer cette affaire, ce qui la rapprochera de sa résolution ", a indiqué Steve Altman, président de Qualcomm.

La Commission devra vérifier les accusations des plaignants, à savoir que Qualcomm aurait demandé des droits de licence pour de nouvelles technologies au même tarif que les anciennes, alors même que son implication était beaucoup plus faible.

Ces royalties élevées aurait fait monter les prix des terminaux 3G pour les consommateurs, ralenti l'adoption de masse de la 3G et créé des incertitudes sur l'avenir, quand arriveront les technologies mobiles de quatrième génération.