En déposant plainte et en réclamant 1 milliard de dollars de ristournes promises, mais aussi en se plaignant d'un abus de position dominante sur les droits de licence, le groupe Apple a d'une certaine façon justifié l'ouverture d'une investigation de la FTC contre Qualcomm, annoncée quelques jours plus tôt.

Qualcomm logo L'annonce de cette nouvelle plainte a été fraîchement reçue par les investisseurs, faisant plonger le cours de Qualcomm de plus de 11% à l'ouverture des cours, en réaction à une accumulation de plaintes et sanctions autour de la politique de licensing du géant de San Diego, qui génère un bon tiers de ses revenus.

Et si Qualcomm compte vivement contester les accusations portées, le groupe ne devrait pas interrompre les livraisons de modems équipant les iPhone et iPad depuis des années. En revanche, il pourrait attaquer Apple en retour, en faisant valoir que la firme de Cupertino tente de transformer un désaccord sur un contrat en affaire judiciaire pour obtenir gain de cause.

Et si Qualcomm ne va pas couper l'approvisionnement en modems, c'est peut-être qu'après des années à en avoir été le fournisseur exclusif, il a dû laisser un peu de place au groupe Intel pour la première fois avec certaines variantes de l'iPhone 7 destinées aux opérateurs purement GSM / WCDMA comme AT&T et T-Mobile.

Pour Intel, une telle action remettant en cause les contrats en cours serait une aubaine pour pousser son avantage et récupérer plus de commandes auprès d'Apple si les choses devaient s'envenimer.

Source : Re/code