Dans le dossier de la quatrième licence 3G française, la Commission des Participations et des Transferts ( CPT ) devait évaluer si le prix de 206 millions d'euros évoqué jusqu'à présent pour l'acquisition par un nouvel entrant d'un bloc de fréquences de 5 MHz qui lui est réservé.

Elle avait jusqu'au 15 juin pour étudier la pertinence du montant et elle a effectivement remis ses conclusions hier à l' Elysée. Désormais, c'est au gouvernement de prendre en compte cet avis et de réévaluer le tarif.

Et selon l' AFP, Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie, aurait confirmé que la CPT a réévalué le prix à 240 millions d'euros, tarif qui doit désormais servir de référence pour la prochaine étape, à savoir l'appel d'offres.


Qui se lancera pour 240 millions d'euros ?
Luc Chatel, qui avait promis que l'appel d'offres serait lancé avant la fin de l'été, a indiqué qu'il allait saisir dans les prochains jours les " instances concernées ", dont l' Arcep, pour consultation. Idéalement, l'appel d'offres pourrait être lancé avant fin juillet.

Le groupe Iliad / Free semble être toujours en course pour obtenir ce bloc de fréquences et se dit même prêt à y aller sans partenariats. L'autre candidat pressenti, l'opérateur virtuel Virgin Mobile ( qui revendique la quatrième place sur le marché français, derrière les trois opérateurs historiques ), ne serait plus si certain de vouloir s'engager dans la bataille.

A 240 millions d'euros le ticket d'entrée, il sera intéressant de voir si l'opérateur virtuel souhaite réellement changer de statut ou s'il poursuivra la stratégie des MVNO qui rivalisent d'offres de forfaits " illimités ", profitant de la baisse prochaine ( début juillet ) du prix des terminaisons d'appels mobiles.

Source : AFP