François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés
pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec
la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet
appel, mais navait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas quune entreprise
française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des
ingénieurs basés en France, nait pas été retenue » écrit-il, avec une
dose damertume.
A cette l'heure, il est beaucoup question de patriotisme économique,
de pôle de compétitivité et d'excellence : la décision de ne pas opter
pour la distribution française Mandriva semble être en opposition avec
les paroles. C'est ce que souligne en filigrane François Bancilhon dans
sa lettre.
« Le choix des services informatiques ( ) vient de se porter sur
Ubuntu, un Linux concurrent de celui de Mandriva, financé à 100% par un
milliardaire sud-africain et donc dans un modèle économique face
auquel aucune entreprise ne peut concourir qui inonde le marché.
Loffre retenue semble-t-il uniquement sur la base du prix a été
proposée par une société de service, sans référence de déploiement de
bureau Linux, et qui prétend supporter seule ce Linux sans sassocier à
léditeur dUbuntu ».
Plus directement, alors que Mandriva s'apprête à sortir sa distribution
en version 2007.1, il critique le choix de l'Assemblée nationale,
notamment au niveau du modèle économique qui a été favorisé, mais
également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique
peut-il raisonnablement jouer dans le cadre dun appel doffres
totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec la distribution Ubuntu.
- tu utilises un mauvais charset pour poster. - Entre une distribution Debian-based et une autre RPM based, j'ai vite fait le choix. Et c'est un choix technique plus qu'économique. - Ubuntu n'inonde pas le marché. - J'ai plusieurs fois compilé des packages sources destinés à une Ubuntu sur une Debian dans le but d'installer les binaires resultants sur une Debian. En changeant des choses mineure (triviales) dans le package source pour Ubuntu, j'ai toujours réussi (et pourtant je ne suis pas si doué que ça). Ces deux distributions sont, à ce jour, encore cousines proches (je ne sais pas si plus tard ça sera encore le cas). Donc, meme si l'assemblée doit quitter Ubuntu, migrer vers Debian ne sera pas vraiment un gros problème.
Phil - <4608b820$0$3464$a3f2974a@nnrp1.numericable.fr> :
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés
pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec
la distribution Ubuntu.
- tu utilises un mauvais charset pour poster.
- Entre une distribution Debian-based et une autre RPM based, j'ai vite fait
le choix. Et c'est un choix technique plus qu'économique.
- Ubuntu n'inonde pas le marché.
- J'ai plusieurs fois compilé des packages sources destinés à une Ubuntu sur
une Debian dans le but d'installer les binaires resultants sur une Debian.
En changeant des choses mineure (triviales) dans le package source pour
Ubuntu, j'ai toujours réussi (et pourtant je ne suis pas si doué que ça).
Ces deux distributions sont, à ce jour, encore cousines proches (je ne sais
pas si plus tard ça sera encore le cas). Donc, meme si l'assemblée doit
quitter Ubuntu, migrer vers Debian ne sera pas vraiment un gros problème.
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec la distribution Ubuntu.
- tu utilises un mauvais charset pour poster. - Entre une distribution Debian-based et une autre RPM based, j'ai vite fait le choix. Et c'est un choix technique plus qu'économique. - Ubuntu n'inonde pas le marché. - J'ai plusieurs fois compilé des packages sources destinés à une Ubuntu sur une Debian dans le but d'installer les binaires resultants sur une Debian. En changeant des choses mineure (triviales) dans le package source pour Ubuntu, j'ai toujours réussi (et pourtant je ne suis pas si doué que ça). Ces deux distributions sont, à ce jour, encore cousines proches (je ne sais pas si plus tard ça sera encore le cas). Donc, meme si l'assemblée doit quitter Ubuntu, migrer vers Debian ne sera pas vraiment un gros problème.
Emmanuel Florac
Le Tue, 27 Mar 2007 08:22:22 +0200, Phil a écrit :
Plus directement, alors que Mandriva s'apprête à sortir sa distribution en version 2007.1, il critique le choix de l'Assemblée nationale, notamment au niveau du modèle économique qui a été favorisé,
Une société fournit le support, c'est le seul modèle économique du libre...
mais également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d'un appel d'offres totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Oui, bien sûr. Vive les barrières douanières :)
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
Le Tue, 27 Mar 2007 08:22:22 +0200, Phil a écrit :
Plus directement, alors que Mandriva s'apprête à sortir sa distribution
en version 2007.1, il critique le choix de l'Assemblée nationale,
notamment au niveau du modèle économique qui a été favorisé,
Une société fournit le support, c'est le seul modèle économique du
libre...
mais
également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique
peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d'un appel d'offres
totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Oui, bien sûr. Vive les barrières douanières :)
--
Pluralitas non est ponenda sine necessitate.
Guillaume d'Ockham.
Le Tue, 27 Mar 2007 08:22:22 +0200, Phil a écrit :
Plus directement, alors que Mandriva s'apprête à sortir sa distribution en version 2007.1, il critique le choix de l'Assemblée nationale, notamment au niveau du modèle économique qui a été favorisé,
Une société fournit le support, c'est le seul modèle économique du libre...
mais également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d'un appel d'offres totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Oui, bien sûr. Vive les barrières douanières :)
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet appel, mais n'avait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue » écrit-il, avec une dose d'amertume.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres incommodités, jusqu'à l'os. Dans ce cas on n'aurait jamais eu besoin de Ubuntu, et Mandrake serait la distribution la plus recherchée par les débutants. A l'heure actuelle, Ubuntu a acquis la réputation de la meilleure distribution pour un usage général, tandis que Mandrake a perdu tout le capital de sympathie qu'elle pouvait avoir. Il lui faudra des années de fonctionnement irréprochable pour regagner peut être, à supposer qu'elle ne tombe pas en faillite avant, une réputation sérieuse. L'assemblée nationale a très bien fait de choisir la solution la meilleure, il est déjà bien assez difficile de tenter l'aventure avec Linux, sans en plus jouer le cobaye. François Bancilhon me fait penser à ces polytechniciens qui dirigent Renault et Peugeot et qui s'imaginent que le client va se ruer sur leurs grosses voitures très chères, pour leurs beaux yeux. Quand on a acquis la réputation de produire de la bouse, on peut tracer une croix sur certains marchés. Le client fortuné veut un produit sans problème.
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés
pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec
la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet
appel, mais n'avait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise
française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des
ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue » écrit-il, avec une
dose d'amertume.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux
de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que
les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres
incommodités, jusqu'à l'os. Dans ce cas on n'aurait jamais eu besoin de
Ubuntu, et Mandrake serait la distribution la plus recherchée par les
débutants. A l'heure actuelle, Ubuntu a acquis la réputation de la
meilleure distribution pour un usage général, tandis que Mandrake a
perdu tout le capital de sympathie qu'elle pouvait avoir. Il lui faudra
des années de fonctionnement irréprochable pour regagner peut être, à
supposer qu'elle ne tombe pas en faillite avant, une réputation
sérieuse. L'assemblée nationale a très bien fait de choisir la solution
la meilleure, il est déjà bien assez difficile de tenter l'aventure avec
Linux, sans en plus jouer le cobaye.
François Bancilhon me fait penser à ces polytechniciens qui dirigent
Renault et Peugeot et qui s'imaginent que le client va se ruer sur leurs
grosses voitures très chères, pour leurs beaux yeux. Quand on a acquis
la réputation de produire de la bouse, on peut tracer une croix sur
certains marchés. Le client fortuné veut un produit sans problème.
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet appel, mais n'avait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue » écrit-il, avec une dose d'amertume.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres incommodités, jusqu'à l'os. Dans ce cas on n'aurait jamais eu besoin de Ubuntu, et Mandrake serait la distribution la plus recherchée par les débutants. A l'heure actuelle, Ubuntu a acquis la réputation de la meilleure distribution pour un usage général, tandis que Mandrake a perdu tout le capital de sympathie qu'elle pouvait avoir. Il lui faudra des années de fonctionnement irréprochable pour regagner peut être, à supposer qu'elle ne tombe pas en faillite avant, une réputation sérieuse. L'assemblée nationale a très bien fait de choisir la solution la meilleure, il est déjà bien assez difficile de tenter l'aventure avec Linux, sans en plus jouer le cobaye. François Bancilhon me fait penser à ces polytechniciens qui dirigent Renault et Peugeot et qui s'imaginent que le client va se ruer sur leurs grosses voitures très chères, pour leurs beaux yeux. Quand on a acquis la réputation de produire de la bouse, on peut tracer une croix sur certains marchés. Le client fortuné veut un produit sans problème.
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet appel, mais n'avait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue » écrit-il, avec une dose d'amertume.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres incommodités, jusqu'à l'os. Dans ce cas on n'aurait jamais eu besoin de Ubuntu, et Mandrake serait la distribution la plus recherchée par les débutants. A l'heure actuelle, Ubuntu a acquis la réputation de la meilleure distribution pour un usage général, tandis que Mandrake a perdu tout le capital de sympathie qu'elle pouvait avoir. Il lui faudra des années de fonctionnement irréprochable pour regagner peut être, à supposer qu'elle ne tombe pas en faillite avant, une réputation sérieuse. L'assemblée nationale a très bien fait de choisir la solution la meilleure, il est déjà bien assez difficile de tenter l'aventure avec Linux, sans en plus jouer le cobaye. François Bancilhon me fait penser à ces polytechniciens qui dirigent Renault et Peugeot et qui s'imaginent que le client va se ruer sur leurs grosses voitures très chères, pour leurs beaux yeux. Quand on a acquis la réputation de produire de la bouse, on peut tracer une croix sur certains marchés. Le client fortuné veut un produit sans problème.
il manque les abonnements aux clubs de je ne sais pas quoi
qui sont source de confusion entre l'open source et modele economique
l'on ne quitte pas windows pour en reprendre sous la forme d'un forfait pas vraiment clair pour un debutant
redhat lui a bien clarifié sa strategie avec fedora
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés
pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec
la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet
appel, mais n'avait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise
française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des
ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue » écrit-il, avec une
dose d'amertume.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux
de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que
les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres
incommodités, jusqu'à l'os. Dans ce cas on n'aurait jamais eu besoin de
Ubuntu, et Mandrake serait la distribution la plus recherchée par les
débutants. A l'heure actuelle, Ubuntu a acquis la réputation de la
meilleure distribution pour un usage général, tandis que Mandrake a
perdu tout le capital de sympathie qu'elle pouvait avoir. Il lui faudra
des années de fonctionnement irréprochable pour regagner peut être, à
supposer qu'elle ne tombe pas en faillite avant, une réputation
sérieuse. L'assemblée nationale a très bien fait de choisir la solution
la meilleure, il est déjà bien assez difficile de tenter l'aventure avec
Linux, sans en plus jouer le cobaye.
François Bancilhon me fait penser à ces polytechniciens qui dirigent
Renault et Peugeot et qui s'imaginent que le client va se ruer sur leurs
grosses voitures très chères, pour leurs beaux yeux. Quand on a acquis
la réputation de produire de la bouse, on peut tracer une croix sur
certains marchés. Le client fortuné veut un produit sans problème.
il manque les abonnements aux clubs de je ne sais pas quoi
qui sont source de confusion entre l'open source
et modele economique
l'on ne quitte pas windows pour en reprendre sous la forme d'un forfait
pas vraiment clair pour un debutant
redhat lui a bien clarifié sa strategie avec fedora
François Bancilhon a posté sur son blog une lettre ouverte aux députés pour s'étonner du choix fait d'équiper les ordinateurs des députés avec la distribution Ubuntu. Rappelons que la société avait répondu à cet appel, mais n'avait pas été retenue.
« Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu'une entreprise française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des ingénieurs basés en France, n'ait pas été retenue » écrit-il, avec une dose d'amertume.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres incommodités, jusqu'à l'os. Dans ce cas on n'aurait jamais eu besoin de Ubuntu, et Mandrake serait la distribution la plus recherchée par les débutants. A l'heure actuelle, Ubuntu a acquis la réputation de la meilleure distribution pour un usage général, tandis que Mandrake a perdu tout le capital de sympathie qu'elle pouvait avoir. Il lui faudra des années de fonctionnement irréprochable pour regagner peut être, à supposer qu'elle ne tombe pas en faillite avant, une réputation sérieuse. L'assemblée nationale a très bien fait de choisir la solution la meilleure, il est déjà bien assez difficile de tenter l'aventure avec Linux, sans en plus jouer le cobaye. François Bancilhon me fait penser à ces polytechniciens qui dirigent Renault et Peugeot et qui s'imaginent que le client va se ruer sur leurs grosses voitures très chères, pour leurs beaux yeux. Quand on a acquis la réputation de produire de la bouse, on peut tracer une croix sur certains marchés. Le client fortuné veut un produit sans problème.
il manque les abonnements aux clubs de je ne sais pas quoi
qui sont source de confusion entre l'open source et modele economique
l'on ne quitte pas windows pour en reprendre sous la forme d'un forfait pas vraiment clair pour un debutant
redhat lui a bien clarifié sa strategie avec fedora
mes 2 centimes
olive
Phil écrivait :
Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d'un appel d'offres totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Surtout pas, c'est le meilleur moyen de se prendre un recours et de se faire casser son marché par la justice administrative. Soit le président de Mandriva est un ignare dans le domaine des marchés publics, soit il est d'une profonde mauvaise foi.
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du marché.
-- Olivier
Phil écrivait :
Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer
dans le cadre d'un appel d'offres totalement ouvert fait dans une
économie mondialisée ?
Surtout pas, c'est le meilleur moyen de se prendre un recours et de se
faire casser son marché par la justice administrative. Soit le président
de Mandriva est un ignare dans le domaine des marchés publics, soit il
est d'une profonde mauvaise foi.
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il
faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du
marché.
Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d'un appel d'offres totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Surtout pas, c'est le meilleur moyen de se prendre un recours et de se faire casser son marché par la justice administrative. Soit le président de Mandriva est un ignare dans le domaine des marchés publics, soit il est d'une profonde mauvaise foi.
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du marché.
-- Olivier
Yugo
olive wrote:
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du marché.
Et il faut comprendre que ce «sans référence de déploiement de bureau Linux», vient de Bancilhon. Si la compagnie en question s'occupe en général de superordinateurs, je ne suis pas certain qu'ils aient des difficultés terribles à déployer des bureaux.
olive wrote:
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il
faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du
marché.
Et il faut comprendre que ce «sans référence de déploiement de bureau
Linux», vient de Bancilhon. Si la compagnie en question s'occupe en
général de superordinateurs, je ne suis pas certain qu'ils aient des
difficultés terribles à déployer des bureaux.
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du marché.
Et il faut comprendre que ce «sans référence de déploiement de bureau Linux», vient de Bancilhon. Si la compagnie en question s'occupe en général de superordinateurs, je ne suis pas certain qu'ils aient des difficultés terribles à déployer des bureaux.
Jacques Pronchery
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres incommodités, jusqu'à l'os.
Bonjour,
Moi, je suis content de Mandriva et c'est grace aux premières distrib Mandrake que j'ai enfin réussi à installé un Linux car avant c'était impossible. Mais je voudrais bien savoir quels sont ces bugs dont tu nous parle car je n'en ai pas trouvé ....
Jacques.
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux
de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que
les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres
incommodités, jusqu'à l'os.
Bonjour,
Moi, je suis content de Mandriva et c'est grace aux premières distrib Mandrake
que j'ai enfin réussi à installé un Linux car avant c'était impossible.
Mais je voudrais bien savoir quels sont ces bugs dont tu nous parle car je
n'en ai pas trouvé ....
Et bien moi, je le comprends trés bien. François Bancilhon ferait mieux de s'occuper de faire marcher sa boutique proprement, et de s'assurer que les distributions Mandriva ne sont pas pourries de bugs et autres incommodités, jusqu'à l'os.
Bonjour,
Moi, je suis content de Mandriva et c'est grace aux premières distrib Mandrake que j'ai enfin réussi à installé un Linux car avant c'était impossible. Mais je voudrais bien savoir quels sont ces bugs dont tu nous parle car je n'en ai pas trouvé ....
Jacques.
GOTO
Yugo avait prétendu :
olive wrote:
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du marché.
Et il faut comprendre que ce «sans référence de déploiement de bureau Linux», vient de Bancilhon. Si la compagnie en question s'occupe en général de superordinateurs, je ne suis pas certain qu'ils aient des difficultés terribles à déployer des bureaux.
SI, car la grande différence avec les superordinateurs, c'est qu'il y'a des utilisateurs ;>))
Sérieusement, on peut se demander pourquoi choisir une distro gratuite car financée par un multimiliardaire...
Ce monsieur fait cela par passion, mais ca ne durerea pas. Ne serait-ce que l'argent, même si on en a beaucoup, ca s'épuise.
Donc, un jour Ubuntu sera vendue à des financiers qui changeront le modèle éconmoique, ou disparaitra.
En tant que Suisse, je trouve regrettable que le gouvernment Francais n'ai pas choisi un produit Francais, et les critères de sélection dénotent unee absence de vue stratégique sur le long terme.
Si j'étais Mandriva, je virerai mes employés Francais et je partirai m'établir sous des cieux moins chers, puisque c'est donc le seul critère...
GOTO
Yugo avait prétendu :
olive wrote:
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il
faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du
marché.
Et il faut comprendre que ce «sans référence de déploiement de bureau Linux»,
vient de Bancilhon. Si la compagnie en question s'occupe en général de
superordinateurs, je ne suis pas certain qu'ils aient des difficultés
terribles à déployer des bureaux.
SI, car la grande différence avec les superordinateurs, c'est qu'il y'a
des utilisateurs ;>))
Sérieusement, on peut se demander pourquoi choisir une distro gratuite
car financée par un multimiliardaire...
Ce monsieur fait cela par passion, mais ca ne durerea pas. Ne serait-ce
que l'argent, même si on en a beaucoup, ca s'épuise.
Donc, un jour Ubuntu sera vendue à des financiers qui changeront le
modèle éconmoique, ou disparaitra.
En tant que Suisse, je trouve regrettable que le gouvernment Francais
n'ai pas choisi un produit Francais, et les critères de sélection
dénotent unee absence de vue stratégique sur le long terme.
Si j'étais Mandriva, je virerai mes employés Francais et je partirai
m'établir sous des cieux moins chers, puisque c'est donc le seul
critère...
L'argument de l'absence de références est un peu plus sérieux, mais il faudrait voir quels ont été les critères inscrits dans les documents du marché.
Et il faut comprendre que ce «sans référence de déploiement de bureau Linux», vient de Bancilhon. Si la compagnie en question s'occupe en général de superordinateurs, je ne suis pas certain qu'ils aient des difficultés terribles à déployer des bureaux.
SI, car la grande différence avec les superordinateurs, c'est qu'il y'a des utilisateurs ;>))
Sérieusement, on peut se demander pourquoi choisir une distro gratuite car financée par un multimiliardaire...
Ce monsieur fait cela par passion, mais ca ne durerea pas. Ne serait-ce que l'argent, même si on en a beaucoup, ca s'épuise.
Donc, un jour Ubuntu sera vendue à des financiers qui changeront le modèle éconmoique, ou disparaitra.
En tant que Suisse, je trouve regrettable que le gouvernment Francais n'ai pas choisi un produit Francais, et les critères de sélection dénotent unee absence de vue stratégique sur le long terme.
Si j'étais Mandriva, je virerai mes employés Francais et je partirai m'établir sous des cieux moins chers, puisque c'est donc le seul critère...
GOTO
Stéphan Peccini
Sur fr.comp.os.linux.debats, Phil s'est exprimé ainsi :
également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d?un appel d?offres totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Linagora qui a gagné le marché est, me semble-t-il, une société française, marché gagné avec Unilog qui a 8500 personnes en France. Ce qui compte ce sont les services générés, pas les logiciels, enfin pour moi.
De toute manière, les appels d'offre de ce type sont réglementés ; Mandriva n'a qu'à contester officiellement la décision :-)
-- Stéphan Peccini <URL:http://photonature.fr>
Sur fr.comp.os.linux.debats, Phil s'est exprimé ainsi :
également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique
peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d?un appel d?offres
totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Linagora qui a gagné le marché est, me semble-t-il, une société française,
marché gagné avec Unilog qui a 8500 personnes en France. Ce qui compte ce
sont les services générés, pas les logiciels, enfin pour moi.
De toute manière, les appels d'offre de ce type sont réglementés ; Mandriva
n'a qu'à contester officiellement la décision :-)
Sur fr.comp.os.linux.debats, Phil s'est exprimé ainsi :
également au niveau technique. Mais l'argument du patriotisme économique peut-il raisonnablement jouer dans le cadre d?un appel d?offres totalement ouvert fait dans une économie mondialisée ?
Linagora qui a gagné le marché est, me semble-t-il, une société française, marché gagné avec Unilog qui a 8500 personnes en France. Ce qui compte ce sont les services générés, pas les logiciels, enfin pour moi.
De toute manière, les appels d'offre de ce type sont réglementés ; Mandriva n'a qu'à contester officiellement la décision :-)
-- Stéphan Peccini <URL:http://photonature.fr>
Yugo
GOTO wrote:
Sérieusement, on peut se demander pourquoi choisir une distro gratuite car financée par un multimiliardaire...
Ce monsieur fait cela par passion, mais ca ne durerea pas.
La passion, ça ne dure pas? Dangeruex pour Linux!
Ne serait-ce que l'argent, même si on en a beaucoup, ca s'épuise.
Ubuntu a quoi, une douzaine de développeurs? À 100 000 $ par année, ça fait 1.2 millions $. Dans mille ans, LaValeurDeLaNavette sera donc ruiné. Mais je lui fais confiance pour obtenir des entrées d'argent entretemps.
Par contre, cette conversion de l'hyperpropriétaire au libre me laisse perplexe. Mais là, on parle d'installer Ubuntu sur des protables, si j ne me trompe. En cas de désastre Ubuntu, charger pour Debian ne devrait pas être trop complexe.
Donc, un jour Ubuntu sera vendue à des financiers qui changeront le modèle éconmoique, ou disparaitra.
Ce «donc» me semble un peu rapide. Shuttleworth, c'est un financier.
En tant que Suisse, je trouve regrettable que le gouvernment Francais n'ai pas choisi un produit Francais, et les critères de sélection dénotent unee absence de vue stratégique sur le long terme.
Si j'étais Mandriva, je virerai mes employés Francais et je partirai m'établir sous des cieux moins chers, puisque c'est donc le seul critère...
Ils ont déjà viré Duval, le fondateur. C'est un début. Pour une fois, je suis d'accord avec Talon, je crains fort que Mandriva n'ait perdu toute crédibilité.
GOTO wrote:
Sérieusement, on peut se demander pourquoi choisir une distro gratuite
car financée par un multimiliardaire...
Ce monsieur fait cela par passion, mais ca ne durerea pas.
La passion, ça ne dure pas? Dangeruex pour Linux!
Ne serait-ce
que l'argent, même si on en a beaucoup, ca s'épuise.
Ubuntu a quoi, une douzaine de développeurs? À 100 000 $ par année, ça
fait 1.2 millions $. Dans mille ans, LaValeurDeLaNavette sera donc
ruiné. Mais je lui fais confiance pour obtenir des entrées d'argent
entretemps.
Par contre, cette conversion de l'hyperpropriétaire au libre me laisse
perplexe. Mais là, on parle d'installer Ubuntu sur des protables, si j
ne me trompe. En cas de désastre Ubuntu, charger pour Debian ne
devrait pas être trop complexe.
Donc, un jour Ubuntu sera vendue à des financiers qui changeront le
modèle éconmoique, ou disparaitra.
Ce «donc» me semble un peu rapide. Shuttleworth, c'est un financier.
En tant que Suisse, je trouve regrettable que le gouvernment Francais
n'ai pas choisi un produit Francais, et les critères de sélection
dénotent unee absence de vue stratégique sur le long terme.
Si j'étais Mandriva, je virerai mes employés Francais et je partirai
m'établir sous des cieux moins chers, puisque c'est donc le seul critère...
Ils ont déjà viré Duval, le fondateur. C'est un début. Pour une fois,
je suis d'accord avec Talon, je crains fort que Mandriva n'ait perdu
toute crédibilité.
Sérieusement, on peut se demander pourquoi choisir une distro gratuite car financée par un multimiliardaire...
Ce monsieur fait cela par passion, mais ca ne durerea pas.
La passion, ça ne dure pas? Dangeruex pour Linux!
Ne serait-ce que l'argent, même si on en a beaucoup, ca s'épuise.
Ubuntu a quoi, une douzaine de développeurs? À 100 000 $ par année, ça fait 1.2 millions $. Dans mille ans, LaValeurDeLaNavette sera donc ruiné. Mais je lui fais confiance pour obtenir des entrées d'argent entretemps.
Par contre, cette conversion de l'hyperpropriétaire au libre me laisse perplexe. Mais là, on parle d'installer Ubuntu sur des protables, si j ne me trompe. En cas de désastre Ubuntu, charger pour Debian ne devrait pas être trop complexe.
Donc, un jour Ubuntu sera vendue à des financiers qui changeront le modèle éconmoique, ou disparaitra.
Ce «donc» me semble un peu rapide. Shuttleworth, c'est un financier.
En tant que Suisse, je trouve regrettable que le gouvernment Francais n'ai pas choisi un produit Francais, et les critères de sélection dénotent unee absence de vue stratégique sur le long terme.
Si j'étais Mandriva, je virerai mes employés Francais et je partirai m'établir sous des cieux moins chers, puisque c'est donc le seul critère...
Ils ont déjà viré Duval, le fondateur. C'est un début. Pour une fois, je suis d'accord avec Talon, je crains fort que Mandriva n'ait perdu toute crédibilité.