Le Japon fait ainsi partie des pays qui n'ont pas droit à la même version de Resident Evil 7 que nous. Alors qu'en France et un peu partout, on profite d'un titre qui donne clairement la chair de poule, des sueurs froides et de sérieuses montées d'adrénaline et de tension, le titre trouve un juste équilibre entre le suggéré et le gore absolu.

Attention, si vous n'avez pas encore bouclé le titre et que vous ne voulez pas vous faire gâcher le plaisir, cessez de lire à partir de ces lignes, et évitez même la vidéo.

  

Parmi les éléments forts du jeu : les éléments répétés du scénario qui contraignent le joueur à mener des actions peu ragoutantes et installent un profond malaise tout au long de l'aventure.

Au Japon par contre, on doit faire l'impasse sur certaines scènes et l'on a ainsi droit à une version édulcorée. Alors certes, les passages qui jouent sur l'effet de surprise sont bien là, mais on peut s'étonner de voir certaines parties largement censurées.

La plus grosse censure réside dans l'énigme de la clé serpent. Dans la version normale du titre, on est d'abord invité à ouvrir le réfrigérateur situé dans la caravane du domaine, afin de trouver la tête du policier décédé un peu plus tôt. Un message y est inscrit, nous renvoyant vers son cadavre dans la salle d'autopsie, il faudra alors passer sa main dans la trachée du corps décapité pour récupérer la clé.

Dans la version japonaise, l'énigme est bien plus soft : la tête dans le frigo est replacée par une photo du policier, la clé attend le joueur à côté de son cadavre transformé, mais non décapité.

Et cela vaut pour quelques autres éléments : la main que le joueur se fait couper au début de l'aventure affiche du sang noir dans la version japonaise, le policier n'est que partiellement blessé à la tête par un coup de pelle... Bref une censure qui parait quelque peu ridicule compte tenu la nature même du titre.