Le géant de l'électronique grand public sud-coréen Samsung a finalement choisi de ne pas séparer ses activités. La situation actuelle du groupe ne permettrait pas d'opérer une séparation des actifs de la marque dans les meilleures conditions.

Samsung est au coeur de plusieurs scandales qui polluent l'image du groupe tout entier. D'une part, le Galaxy Note 7 et ses explosions amenant au retrait pur et simple du smartphone du marché et une vaste et onéreuse campagne de rappel, de l'autre une gigantesque affaire de corruption impliquant le gouvernement sud-corée et notamment la présidente Park Geun-Hye.

Le vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-Young reste toujours incarcéré, il est inculpé de corruption. Face à la pression des actionnaires, il avait annoncé, avant son arrestation et peu de temps après l'annonce du retrait du marché du Note 7, qu'une scission serait au rendez-vous au sein du groupe, amenant ainsi à un changement de direction.

Une scission qui n'est plus d'actualité selon le président du conseil d'administration Kwon Oh-Hyun qui a annoncé un processus "difficile à mettre en oeuvre". Reste qu'une nouvelle commission de gouvernance sera instaurée à compter du mois d'avril. Samsung Electronics n'aurait pas été en mesure de recruter "des cadres dirigeants étrangers qui ont l'expérience de la direction executive des grands groupes", notamment "en raison des incertitudes sur l'environnement interne et externe du groupe."