Si diverses méthodes plus ou moins fructueuses ont déjà été développées pour synthétiser de l’essence et de l’hydrocarbure en général, rien de concret n’est aujourd’hui proposé pour produire cette ressource dont nous dépendons malgré nous à des prix abordables et à grande échelle.

E_coli_at_10000x  Pourtant, un scientifique Coréen aurait réussi à produire de l’essence avec le germe E coli et l’ingénierie métabolique. La bactérie en question compose une grande partie de notre flore intestinale et se veut inoffensive pour l’homme dans la majorité des cas. Elle est déjà utilisée dans diverses industries ( synthése des médicaments), mais jamais elle n’avait été envisagée pour la fabrication de carburant.

Les scientifiques ont réussi à fabriquer des dérivés d’acides gras depuis E Coli étant plus courts que la normale, permettant la biosynthèse d’alcanes à courte chaîne. Pour faire plus simple, E Coli a été utilisé pour produire de l’essence pour la première fois.

L’expérience a non seulement permis la fabrication d’essence, mais également la production d’esters gras et d’alcools avec l’ajout de différentes enzymes. Cela permettrait à la bactérie de produire également de l’huile végétale, des détergents ou même des bases de produits cosmétiques.

La conversion actuelle d’E coli en essence est encore trop récente pour être lancée à grande échelle, en outre, la concentration d’essence est encore trop faible pour que l’essence soit utilisable en l’état. Néanmoins les scientifiques vont désormais chercher à optimiser les rendements et envisager les couts de production ainsi que l’éventualité d’une production de masse.

Source : Dvice