L'acquisition de Skype par Microsoft, annoncée au mois de mai 2011, a fait grand bruit tant par le fait que plusieurs gros acquéreurs étaient en lice que par le montant versé par le groupe de Redmond : 8,5 milliards de dollars.

Une somme qui n'a pas manqué de réveiller des interrogations sur la frénésie des grands groupes pour acquérir le savoir-faire qui leur manque et sur la valeur potentielle attribuée à certaines sociétés spécialistes du Web, avec le risque que les promesses de croissance ne soient pas tenues et la formation d'une bulle spéculative.


Pas d'opposition de la FTC

Toujours est-il que le régulateur américain a donné son feu vert pour le rachat de Skype par Microsoft, levant un premier obstacle avant l'intégration des services voix, vidéo et messagerie instantanée de l'éditeur dans les offres du groupe de Redmond.

La FTC ( Federal Trade Commission ) a indiqué vendredi avoir mené à terme sa procédure d'inspection de la transaction sans y avoir trouvé d'éléments négatifs. Il faut maintenant attendre l'approbation du Département américain de la Justice pour finaliser l'opération sur le sol américain.

Bloomberg rapportait ce week-end que plusieurs membres exécutifs de Skype ont été débarqués de la direction. Cette initiative va réduire la valeur de leurs stock-options, contrairement à ceux qui resteront après la finalisation du rachat par Microsoft car ils profiteront d'une somme compensatoire versée par le groupe de Redmond.