Cependant, ce résultat a été obtenu grâce à une extension vers le marché d'entrée de gamme, générateur de volume mais n'offrant que de faibles marges. En conséquence, les ventes au dernier trimestre 2007 ont représenté 3,77 milliards d'euros, contre 3,782 milliards en 2006 avec moins de terminaux vendus.
Cela a un effet également sur le bénéfice net qui n'est que de 373 millions d'euros au dernier trimestre 2007, contre 447 millions un an auparavant. Le prix moyen des terminaux sert de marqueur pour observer cette évolution. Il est passé de 146 dollars en 2006 à 125 dollars en 2007.
Objectif : devenir numéro trois mondial
L'une des tâches du nouveau patron de Sony Ericsson, Hideki Komiyama sera donc de maintenir cet équilibre entre volume produit et performances de l'entreprise, à l'image de Nokia, très à l'aise dans cet exercice de maîtrise des paramètres pour conserver son dynamisme.
Komiyama a réitéré sa volonté de faire de Sony Ericsson le numéro trois mondial. L'objectif est accessible, son concurrent Motorola n'étant plus qu'à quelques dizaines de millions d'unités devant et toujours en proie à un ralentissement d'activité.
