Pour réduire sensiblement les coûts des missions spatiales, on peut optimiser les composants pour embarquer toujours plus de charge utile ou réduire la consommation de carburant...ou bien l'on peut tenter de réutiliser un même lanceur (ou au moins une partie du lanceur) plusieurs fois.

Cette seconde approche est tentée par plusieurs entreprises dont SpaceX qui, avec son lanceur Falcon 9, a déjà validé le premier volet de ce grand projet : récupérer le premier étage de son lanceur en le faisant se poser en douceur sur une barge dans l'Océan Atlantique.

SpaceX-Iridium-1-atterrissage

Pour compléter le concept de la fusée réutilisable, il reste un objectif à atteindre : réussir un tir en réutilisant un lanceur déjà récupéré. C'est le but de la prochaine mission qui interviendra le 30 mars prochain.

SpaceX vient de réaliser un nouvel essai au sol préparant la mission SES-10 (du nom du satellite de communication embarqué) de la fin du mois avec un lanceur réexploitant le premier étage issu d'un tir précédent réalisé en 2016.

Si le lancement est réussi, ce sera donc la première fois qu'un lanceur avec un élément déjà utilisé parviendra à placer en orbite un satellite géostationnaire. La partie réutilisée est celle du tout premier lanceur ayant réussi à atterrir sans encombre sur une barge autonome en avril 2016.