Symantec-spam-juin Le spam est très loin d'être une nuisance du passé, mais Symantec a constaté que le niveau de spam diffusé à travers le monde n'a jamais été aussi bas depuis novembre 2008. Un mois qui avait été marqué par la fermeture de la plate-forme d'hébergement de la société californienne McColo. Cette plate-forme hébergeait les mécanismes de contrôle-commande utilisés par de nombreux botnets.

Au cours du mois de juin écoulé, les spams ont représenté 72,9 % de la totalité des e-mails, ce qui constitue une chute de 2,9 % en un mois. Pour le cas de la France, ce taux se situe à 74,5 % ( contre 77 % en mai ).

Dans son rapport mensuel de sécurité Symantec Intelligence, l'éditeur évoque le démantèlement du botnet Rustock en mars 2011 qui peut expliquer cette chute du spam. Une observation partagée par McAfee.

La plus grosse partie du spam actuel est liée aux produits pharmaceutiques ( 40 % ). Une tendance néanmoins à la baisse alors que le spam associé à des sujets pour adultes ( sexe, rendez-vous... ) est en recrudescence ( 19 % ). Suit sur le podium le spam relatif à des produits contrefaits tels des montres et bijoux ( 17,5 % ).

Si le nombre de spams est étroitement lié aux botnets, le spam ne constitue que l'aspect peut-être le plus visible de leurs activités, et Symantec prévient :

" Les botnets constituent encore une force dangereuse sur Internet. Les cybercriminels continuent d'utiliser les botnets pour mener des attaques par déni de service distribué, diriger les utilisateurs à leur insu vers des sites Web malveillants à des fins d'extorsion, héberger du contenu de sites Web illicites sur des ordinateurs infectés, collecter des données personnelles à partir de ces systèmes et installer des logiciels espions pour suivre les activités des victimes en ligne. "