
Selon le projet initial, le gouvernement allemand devrait financer diverses entreprises - comme Siemens, SAP, Deutsche Thomson et Empolis ( groupe détenu par Bertelsmann ) - pour donner un coup de fouet au développement de Theseus. Ensuite, les investissements d'outre-Rhin devraient été partagés entre des petites et moyennes entreprises afin de travailler sur les premiers travaux de recherche effectués par les groupes précités.
Du côté français, on discute toujours d'un projet de subvention similaire avec la Commission européenne, avec pour objectif d'investir 112 millions d'euros dans le moteur de recherche Quaero, somme s'articulant notamment autour de technologies vidéo conçues par Thomson, indiquent nos confrères d'Associated Press.

Une des raisons pour lesquelles l'Europe se retrouve derrière les Etats-Unis vient du fait que les efforts industriels sont souvent trop fragmentés ou isolés. L'UE espérait que ce projet pourrait permettre aux deux pays d'unir leurs efforts mais l'Allemagne s'était finalement retirée de Quaero en décembre 2006. Reste que Google, firme inaugurée il y a neuf années, sera un adversaire redoutable pour Theseus et pour Quaero.