Tinder est une application de rencontre, actuellement la plus populaire auprès des utilisateurs de moins de 35 ans. Chaque jour, le réseau rassemble des millions d'utilisateurs cherchant à démarrer ou à entretenir une relation. Et c'est ce réseau qu'a choisi le NHS pour sa campagne sur le don d'organes.

Pendant 15 jours, le réseau social des amoureux va inciter ses utilisateurs à s'inscrire sur la liste des donneurs d'organes établie par le gouvernement britannique.

Tinder

Parmi les profils qui correspondent aux critères de recherche, des utilisateurs viendront ainsi se glisser d'autres profils, ceux d'acteurs et célébrités internationales accompagnés d'un message visant à sensibiliser sur l'importance du don d'organe.

Au Royaume-Uni, on estime à 7000 le nombre de personnes en attente d'une greffe d'organe.

L'initiative ne devrait pas avoir lieu en France, puisque la législation prévoit toute autre chose : la nouvelle loi Santé prévoit ainsi de considérer toute personne majeure comme un donneur consentant par défaut au don d'organe. Si cette partie de la loi était validée à l'Assemblée le 17 décembre prochain, alors la demande aux familles ou la consultation des registres des donneurs déclarés pourrait ne plus être de rigueur. La problématique sera alors prise en sens inverse : il faudra s'inscrire sur le registre national du refus de prélèvement d'organes auprès de l'Agence de la biomédecine.