Blyk logo Attendu au tournant pour son modèle économique atypique, l'opérateur virtuel ( MVNO ) britannique Blyk a dévoilé les premiers résultats concernant les retours de clics sur les publicité diffusées en échange de temps de communication et de SMS gratuits.

Blyk a été créée par un ancien directeur de Nokia et joue l'audacieuse carte "communications gratuites contre publicité", un modèle pour lequel bon nombre d'observateurs estiment qu'il ne permet pas de soutenir l'activité d'un opérateur mobile.

Et pourtant, en choisissant soigneusement la cible ( les 16-24 ans ) et les partenaires publicitaires, Blyk annonce que de 12 à 43% de ses utilisateurs cliquent sur les publicités mobiles, un niveau bien supérieur à celui par exemple du portail de Vodafone, estimé à 3,5%, ou à la publicité sur Internet à partir d'un PC ( 0,5% ).


Prélude à d'autres types d'offre sur le même modèle ?
Pour Jonathan McDonald, directeur des ventes, ces résultats ne sont pas étonnants : " C'est de la simple logique : nous avons une base d'utilisateurs ayant pleinement opté pour ce système et sachant qu'ils recevront entre une et six publicités par jour. Celles-ci sont spécialement ajustées selon leurs préférence, qu'ils ont eux-même spécifiées. "

Certes, il ne s'agit que de données sur quelques mois d'activité et l'effet de nouveauté pourrait s'atténuer au fil du temps. Mais McDonald a déjà une réponse toute prête à cette critique : "...chaque jour notre service s'adapte un peu plus à l'utilisateur et à mesure que sa pertinence s'améliore, le taux de clics va encore augmenter. "

A vérifier sur une plus longue période. Blyk est en tous les cas une sorte de laboratoire permettant d'étudier la viabilité de services complexes financés intégralement par la publicité. Si le résultat est concluant, il pourrait donner des idées à d'autres et conduire à de nouveaux types d'offre.