Désormais, Vivendi dispose de 15% des droits de vote au sein d'Ubisoft, ce qui permettrait, en théorie, à Vincen Bolloré d'imposer "une recomposition du conseil d'administration d'Ubisoft Entertainement en vue, notamment, d'u obtenir une représentation cohérence avec sa position actionnariale" peut-on lire dans un avis publié par l'Autorité des marchés financiers.

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Pour Vivendi, la stratégie est claire : obtenir aux moins deux postes au conseil d'administration de l'éditeur pour mieux superviser l'éditeur. Du côté d'Ubisoft, on critique vivement "une prise de contrôle rampante, sans en payer le prix aux actionnaires, c'est signé Vincent Bolloré."

La situation est comparable du côté de Gamelofs, autre éditeur ciblé par Vivendi. Après le rejet d'une offre de rachat par le groupe de Vincent Bolloré suit à une proposition jugée insuffisante, Vivendi était entrée au capital de l'éditeur à hauteur de 6%, avec une part grandissante.

Le groupe dirigé par Vincent Bolloré explique que "L'investissement de Vivendi dans le secteur d'activité d'Ubisoft participe d'une vision stratégique de convergence opérationnelle entre les contenus et les plates-formes de Vivendi et les productions d'Ubisoft." Pour rappel, Vivendi s'était séparée de l'intégralité de ses parts dans le studio Activition Blizzard en janvier dernier, réalisant une plus-value de plus d'un milliard de dollars au passage.