Le gouvernement britannique avait également pris position pour dénoncer cette pratique mettant son fleuron télécom en porte-à-faux vis à vis de l'opinion égyptienne. Pour qu'une telle situation ne se reproduise pas, les représentants d' Access, une organisation non gouvernementale, vont demander lors de l'assemblée annuelle des actionnaires à ce que l'opérateur prenne des mesures lui permettant de résister aux envies de prise de contrôle du réseau mobile par certains gouvernements.
Les opérateurs avaient-ils le choix ?
" Les clients et actionnaires attendent de Vodafone et de ses concurrents qu'ils aient appris les leçons de la crise égyptienne ", a indiqué Brett Solomon, directeur exécutif d' Access, qui est soutenu des associations caritatives promotrices d'investissements responsables par les fonds de pension.
De son côté, Vodafone a justifié la position de sa filiale au mois de février : " Vodafone Egypte et les autres opérateurs n'avaient pas le choix concernant l'interruption des services et ont été obligés de se soumettre à cette demande des autorités, conformément à la législation égyptienne ".
Le Financial Times indique que l'opérateur a préféré répondre à la demande des autorités et conserver le contrôle du réseau mobile plutôt que de voir ces dernières bloquer effectivement l'accès aux infrastructures.
Publié le
par Christian D.

Source :
Financial Times

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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