Volvo vient de répondre à la grande question qui plane encore au-dessus du véhicule autonome et qui bloque son sort : qu’en est-il de la responsabilité en cas d'accident ? Faut-il blâmer le conducteur ? Le logiciel ? Le fabricant ?

Pour le constructeur suédois, le principal frein à la voiture autonome se situe du côté de la réglementation, pas du côté technique. Et la marque a déjà la solution : Volvo prendra la responsabilité à sa charge si l'un de ses véhicules autonomes venait à avoir un accident lorsqu'il évolue en mode automatique.

volvo autonome

Dans le même temps, Volvo espère que les cas de hack de véhicules de ce type seront considérés comme un crime, ce qui permettrait par là même d'imposer des sécurités sur sa partie logicielle empêchant ainsi quiconque de la modifier, ou le cas échéant, de se dédouaner d'une quelconque responsabilité en cas de software modifié par l'utilisateur.

Volvo appelle également les différents gouvernements à se concerter afin de proposer un encadrement uniforme de ce type de véhicule sur la plus grande partie possible de la planète. L'idée est d'éviter d'avoir à proposer des variantes multiples de logiciels ou d'équipement pour répondre à une législation précoce ne prenant pas en compte l'ensemble des cas de figure. On se doute que les lois évolueront avec le temps et les expériences des utilisateurs, néanmoins Volvo appelle à une certaine souplesse pour véritablement donner sa chance au véhicule autonome. Il est particulièrement visé dans cette remarque la situation fédérale américaine.