Ce week-end, Le Monde a rapporté d'inquiétants souhaits de policiers et gendarmes évoqués dans une note interne du ministère de l'Intérieur. Des propositions pour de futurs textes de loi envisagent l'interdiction du Wi-Fi public pendant l'état d'urgence, ainsi que le blocage des communications sur le réseau Tor en France. Ouch…

Manuel Valls dit ne pas en avoir entendu parler de telles propositions. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, le Premier ministre a assuré que l'interdiction du Wi-Fi " n'est aujourd'hui une piste qui n'est pas envisagée ". De même, il ne s'est pas montré favorable à une interdiction pesant sur le réseau Tor.

" Que la police regarde tous les aspects qui permettent de lutter contre le terrorisme, bien évidemment, mais il faut prendre des décisions efficaces. La seule chose qui compte c'est l'efficacité pour traquer les terroristes, arrêter les messages de haine (ndlr : sur Internet) ", a déclaré Manuel Valls.

Nul doute que d'autres propositions fracassantes - et confidentielles - ressurgiront avec une portée liberticide qui ne manquera pas de faire réagir l'opinion publique.