A côté de l'accélération rapide des progrès technologiques réalisés par l'humanité, la surexploitation des ressources naturelles se poursuit de façon toujours plus violente et avec des conséquences graves au niveau planétaire.

WWF  L'association WWF publie son rapport Planète Vivante 2014 et met en évidence un angle d'attaque choc : les populations mondiales d'espèces sauvages ont régressé de plus de 50% en l'espace de 40 ans. Dans le même temps, l'indicateur dit d'Empreinte écologique, qui "exprime la demande de ressources naturelles de la part de l'humanité", se maintient à la hausse, suggérant une pression toujours forte sur l'environnement.

L'indicateur Planète Vivante se veut le reflet de "l'état de santé de notre environnement naturel" par le suivi de plus de 10 000 populations d'espèces vertébrées entre 1970 et 2010. Cette dixième édition du rapport bisannuel suggère que les populations de poissons, d'oiseaux, de mammifères, d'amphibiens et de reptiles ont reculé en moyenne de 52% depuis 1970.

Les espèces d'eau douce ont subi le plus lourd tribut avec un recul des populations de 76%, et des pertes qui se sont massivement manifestées dans les régions tropicales, Amérique du Sud en tête.

Pêche, chasse, destruction et dégradation des habitats naturels, mais aussi changements climatiques sont à l'origine de cette réduction massive des populations d'animaux sauvages, indique le WWF.

Pour autant, l'association suggère qu'il est encore possible de réagir et de prendre des mesures pour préserver certains espaces tout en tentant de réduire l'impact de l'empreinte écologique par la réduction des émissions carbonées et le développement des énergies renouvelables.

Le rapport Planète Vivante 2014 veut se présenter comme le catalyseur d'une prise de conscience qui doit servir de fondement aux discussions entre pouvoir politique et industriels pour développer des stratégies de préservation de l'environnement à grande échelle.

Source : WWF