body on chip Avant de lancer de nouveaux médicaments, l'industrie pharmaceutique doit soigneusement en tester la toxicité éventuelle sur l'organisme humain. Aux premiers stades d'analyse, cela passe par d'onéreuses et chronophages cultures tissulaires en laboratoire et les entreprises ont tout intérêt à déterminer rapidement si la substance est trop toxique pour être intéressante.

Il est possible d'aller beaucoup plus vite dans les analyses à l'aide d'une puce simulant la réaction des organes humains grâce à des cellules humaines disposées dans un modèle 3D (au lieu des cultures planes des boîtes de Petri) et dont l'organisation et l'alimentation est plus proche des organes réels.

C'est l'objet du projet BOC (Body-on-a-chip) financé par l'Union européenne et dont un premier prototype de puce a été réalisé à l'ETH Zurich et avec la spin off inSphero. Il faudra cependant encore deux à trois ans de travaux avant de pouvoir commercialiser une puce BOC pouvant simuler la réaction de plusieurs tissus humains.