A priori le refus a été décidé de façon unanime par les membres du conseil d'administration qui ont donc tous refusé l'offre de SFR-Numéricable compte tenu de "risques" trop importants. D'une part le très fort endettement du groupe qui ne pourrait permettre à Bouygues d'avoir toutes les garanties possibles, et d'autre part l'emploi qui n'aurait pas été garanti, chose que le gouvernement français avait bien précisé comme une condition obligatoire pour que ce rachat se fasse.
Peut-être ceci donnera des idées à Free malgré son annonce passée de ne plus être intéressé par ce rachat.
Mise à jour 01h25 24/06 : selon Bouygues, sa filiale Bouyges Télécom aurait de l'avenir et le potentiel pour résister à la concurrence et pour devenir plus rentable, ce qui expliquerait en partie ce refus. L'autre argument avancé serait la menace sur l'emploi, la fusion des deux opérateurs de téléphonie mobile entrainant de facto des "doublons" et donc conduirait à des "optimisations" comprendre des licenciements, ce que le gouvernement français, par l'intermédiaire d'Emmanuel Macron et de Manuel Valls, a refusé même si au final il n'avait guère de moyens d'action de s'y opposer.
