Nokia logo La querelle opposant Nokia à Qualcomm sur les brevets 3G n'en finit plus de durer et aucune issue favorable n'est pour le moment d'actualité. Les droits de propriété intellectuelle demandés par le fondeur américain sont jugés exorbitants par le géant finlandais, qui en conteste même la valeur, arguant qu'une bonne partie d'entre eux ont été obtenus avec l'aide de plusieurs équipementiers télécom.

Cependant, cette tension perceptible n'est pas propice au développement des affaires dans le domaine de la 3G, d'autant plus que Nokia vient de riposter en lançant une contre-attaque, accusant son adversaire de violer plusieurs de ses brevets et réclamant réparation.


3G empêtrée, Mobile WiMAX séduisant
Cette incertitude persistante sur l'octroi des brevets favorise des technologies jugées complémentaires, comme le Mobile WiMAX, mais qui, à force de tergiversations dans le domaine de la 3G, pourraient devenir de vraies rivales.

De nombreux opérateurs mobiles étudient la migration de leur réseau 2G vers un réseau haut débit et les remous engendrés par la querelle Nokia / Qualcomm pourrait les inciter à se tourner vers d'autres alternatives que la 3G. C'est notamment le cas dans les pays émergents, qui après une phase d'accès à la téléphonie 2G, vont peu à peu faire évoluer leurs réseaux.

Nokia est déjà très présent sur les nouveaux marchés et accompagne l'évolution des mentalités et des capacités réseaux avec des terminaux adaptés. Le salon 3GSM 2007 de Barcelone a également salué l'arrivée du premier mobile 3G ne coûtant que 100 dollars, le LG KU250 "3G for All", destiné à faciliter l'adoption de la 3G dans les pays émergents.