_facebook_logo Les sociétés tirant leur activité du Web ( réseaux sociaux, e-commerce... ) sont nombreuses cette année à passer le cap de l'introduction en bourse pour poursuivre une croissance rapide. Elles font le grand saut avec des fortunes variables mais certains succès durables, comme LinkedIn, donne de l'espoir à celles qui comptent passer par cette étape.

Alors que des sociétés comme Zynga ( éditeur de jeux pour réseaux sociaux ) ou Groupon ( bonnes affaires sur le Net ) finalisent leur approche, les investisseurs attendent l'arrivée du gros morceau du secteur, qui n'est autre que le réseau social Facebook.

L'agitation entourant ce secteur d'activité donnent aux investisseurs l'envie de croire que ce dernier pourrait annoncer à son tour son intention d'entrer en bourse, d'autant plus que la société donne tous les signes d'une forte croissance.

Le problème est que le réseau social a indiqué depuis longtemps déjà qu'il ne devrait pas se lancer sur les marchés publics avant fin 2012, préférant affermir son modèle économique et continuer de recruter de nouveaux utilisateurs pour rester incontournable.

Dans le domaine du Web, le succès peut apparaître très vite mais l'écroulement peut être tout aussi rapide, et l'exemple du réseau social MySpace, un temps concurrent direct de Facebook, est là pour le rappeler.


La stratégie Facebook vaut plus qu'une simple entrée en bourse
C'est donc sans grande surprise que, malgré la pression des investisseurs prêts à y mettre leurs billes, Facebook semble décidé à n'entrer en bourse que fin 2012 au mieux, et non en début d'année prochaine comme beaucoup l'espèrent, selon de nouvelles rumeurs reprises par la presse économique.

Selon le Financial Times, Mark Zuckerberg, fondateur et président de Facebook, veut attendre au moins jusqu'à septembre 2012 avant de lancer les manoeuvres d'une introduction en bourse pour maintenir ses équipes concentrées sur les projets en cours.

Facebook ne manque actuellement pas d'argent pour poursuivre sa croissance et le fait de ne pas être exposé sur les marchés publics offre de nombreux avantages dans la gestion de la société, ne nécessitant pas de devoir rendre des comptes aux investisseurs à la moindre rumeur ou variation de cours.

Malgré tout, en passant le cap des 500 actionnaires de son capital, Facebook devra commencer à publier des bilans financiers d'ici le mois d'avril 2012. En repoussant son introduction en bourse, Facebook peut aussi espérer conserver ses meilleurs employés sur les projets du moment, dans un contexte où les entreprises font des ponts d'or aux employés des concurrents pour recruter les meilleurs talents.

Source : Financial Times