Début 2018, le gouvernement annonçait en fanfare un New Deal mobile avec les opérateurs pour assurer une bonne couverture 4G sur l'ensemble du territoire et notamment mettre fin aux zones blanches.

Fort d'une promesse d'investissement de 3 milliards d'euros par les opérateurs en échange d'une renégociation en douceur des durées de redevance des fréquences, il doit conduire à l'installation de 5000 antennes par opérateur.

Mais, note le journal Les Echos, le nombre d'antennes activées dans ce cadre est au nombre de...trois près de deux ans plus tard. Techniquement, les opérateurs sont toujours dans les temps puisque l'obligation d'installer la première vague de près de 500 antennes a pour échéance juin 2020 mais il va falloir cravacher pour l'atteindre, ce qui inquiétait déjà l'Arcep en juillet dernier, avec une mise en demeure anticipée des opérateurs, jugés trop lents dans leurs déploiements.

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Selon le quotidien économique, sur les 32 sites déjà construits dans ce cadre, 29 n'émettent toujours pas en raison de problèmes avec Free sur la diffusion des flux des quatre opérateurs.

Pourtant, le gouvernement assure que le New Deal mobile ne restera pas lettre morte et que les opérateur vont tenir les délais alors que les engagement sont contraignants et pourront conduire à des sanctions s'ils ne sont pas tenus.

D'autres éléments du New Deal mobile avancent plus vite, comme le passage d'antennes 3G à 4G pour 10 000 sites. Plus de 5000 communes ont déjà ainsi pu passer à la vitesse supérieure.

Source : Les Echos